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Les dessous du système GBH : opacité, lobbying et vie chère

Sommaire

  1. Introduction : GBH, un empire tentaculaire
  2. Marges exorbitantes : un profit au détriment des consommateurs
  3. Opacité financière : un système verrouillé
  4. Lobbying et influence politique : quand économie et pouvoir s’entrelacent
  5. Lutte sociale : des citoyens face à un goliath économique
  6. Conclusion : réguler pour une économie plus juste

GBH, un empire tentaculaire

Le groupe Bernard Hayot (GBH) domine les territoires ultramarins français. Actif dans des secteurs stratégiques comme l’automobile et la grande distribution, GBH influence profondément l’économie locale. Mais cette domination soulève des questions sur son impact. Cependant, cette domination soulève des interrogations sur son impact économique. Mais derrière cette prospérité se cache un système économique renforçant les inégalités et pesant sur la vie quotidienne.

2. Marges exorbitantes : un profit au détriment des consommateurs

GBH applique des marges nettes de 18 % à 28 % dans l’automobile, contre 5 % à 7 % en métropole. Par exemple, un véhicule vendu 20 000 € peut générer plus de 5 000 € de marge nette. Dans la grande distribution, des produits essentiels importés à bas coût sont revendus à des prix gonflés, augmentant encore la vie chère pour les populations locales. Cela illustre l’écart énorme avec la métropole. De plus, ces marges amplifient les écarts entre la métropole et les territoires ultramarins.

Les fournisseurs locaux subissent une forte pression économique. Contraints de vendre à des prix très bas sous peine d’exclusion, ils peinent à survivre. Cette dynamique déséquilibrée consolide les profits de GBH tout en appauvrissant les acteurs locaux. Ces pratiques alimentent les inégalités sociales et limitent l’émergence d’une économie plus autonome. GBH applique des marges nettes de 18 % à 28 % dans l’automobile, contre 5 % à 7 % en métropole. Un véhicule vendu 20 000 € peut générer plus de 5 000 € de marge nette. Dans la grande distribution, GBH impose des prix élevés sur des produits essentiels importés à bas coût, accentuant la vie chère pour les populations locales.

Les fournisseurs locaux sont contraints de vendre à des tarifs bas sous peine d’exclusion des circuits. Ce modèle alimente les inégalités économiques et freine le développement équitable.

3. Opacité financière : un système verrouillé

GBH exploite une structure complexe de filiales qualifiées de « sociétés écran » pour ventiler les bénéfices et réduire artificiellement ses obligations fiscales. Cela rend l’analyse de ses activités presque impossible. Cette organisation rend difficile l’évaluation de l’impact réel de ses activités économiques sur les territoires ultramarins.

En 2022, suite à une pression judiciaire, GBH a publié des données financières partielles, insuffisantes pour apporter une véritable transparence. Ainsi, les efforts pour obtenir une transparence complète restent vains. Cette opacité permet au groupe de maximiser ses profits tout en évitant une régulation stricte par les autorités compétentes. GBH utilise des filiales qualifiées de « sociétés écran » pour ventiler les bénéfices et minimiser ses déclarations fiscales. En 2022, sous pression, le groupe a publié certains comptes, mais les informations restaient partielles. Cette opacité freine toute régulation et empêche de mesurer l’impact réel de ses activités.

4. Lobbying et influence politique : quand économie et pouvoir s’entrelacent

Bernard Hayot, fondateur de GBH, a été élevé au rang de Grand Officier de la Légion d’Honneur, reflétant ses liens avec les élites politiques. Le groupe utilise son influence pour freiner toute tentative de régulation de ses activités.

Malgré de nombreux rapports parlementaires sur les inégalités économiques en Outre-mer, les initiatives visant à réduire les monopoles restent rares. Pourtant, les solutions concrètes manquent encore. Pourtant, les solutions tardent à émerger, renforçant les inégalités. GBH maintient ainsi son hégémonie en évitant les réformes qui pourraient limiter son pouvoir. Bernard Hayot, fondateur de GBH, a été distingué au rang de Grand Officier de la Légion d’Honneur, révélant ses relations politiques privilégiées. Ce lobbying freine les réformes nécessaires pour réguler les monopoles. Malgré des rapports parlementaires récurrents, peu d’actions concrètes ont été mises en œuvre.

5. Lutte sociale : des citoyens face à un goliath économique

Des figures comme Rodrigue Petitot, leader emblématique des mouvements contre la vie chère, mettent en lumière les conséquences sociales des pratiques de GBH. Ces mobilisations s’organisent malgré un climat de peur et des pressions économiques.

Les citoyens réclament une justice économique et sociale plus équitable. Les procès en cours et les révélations sur les pratiques de GBH pourraient stimuler une prise de conscience collective, essentielle pour amorcer des réformes durables. Un changement dépendra de la mobilisation citoyenne. Ainsi, un changement structurel semble possible si la mobilisation s’intensifie. Des figures comme Rodrigue Petitot dénoncent les pratiques de GBH. Cependant, ces mobilisations se heurtent à un climat de peur et à une justice perçue comme complaisante. Les procès à venir et une prise de conscience collective pourraient amorcer un changement crucial.

6. Conclusion : réguler pour une économie plus juste

Le cas de GBH illustre les excès d’un système économique déconnecté des besoins des populations locales. Pour rétablir l’équité, il est indispensable de renforcer les lois sur la transparence et de soutenir les initiatives économiques locales. Soutenir les initiatives locales est aussi crucial. De surcroît, encourager des modèles économiques inclusifs est essentiel pour un futur durable.

Une mobilisation conjointe des citoyens, des acteurs économiques et des décideurs politiques est nécessaire pour construire une économie ultramarine durable et inclusive. Le modèle GBH illustre les dérives d’un système où les intérêts privés priment sur le bien commun. Les citoyens doivent promouvoir la transparence et soutenir des alternatives locales. Une action collective entre consommateurs, législateurs et acteurs économiques est indispensable pour un avenir équitable.

 

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