L’Afrique Précoloniale Avant Son Invasion Par Les Blancs
Les blancs aiment présenter l’Afrique comme un continent primitif afin de justifier l’esclavage, leur mépris et leurs crimes envers les noirs. Or, bien avant l’époque coloniale, ce continent était organisé en empires : Empire du Ghana, du Mali, du Songhai, du Zimbabwée, du Congo, et l’afrique Précoloniale comptait parmi eux. Ces empires étaient dirigés par des rois ou empereurs et dotés d’organisations religieuses, militaires et judiciaires. Ces pays étaient très riches, c’étaient des royaumes prospères et opulents, l’agriculture était diversifiée, ils entretenaient des relations commerciales très développées avec l’Inde, la Chine et l’Asie ; le niveau de vie et de bien-être était supérieur à celui de l’Europe à la même époque (source : Léo Frobénius : Histoire de civilisation africaine. Ed Gallimard). La ville de Tombouctou au Mali a connu un passé religieux et intellectuel faste aux 15è et 16è siècles : l’astronomie, la musique, la botanique, les sciences, le droit ou encore l’histoire et la religion étaient enseignés dans ses écoles et son université qui comptait 25 000 étudiants venus de différents pays pour étudier. Léon l’Africain en parlant de l’Afrique disait : « En arrivant en Afrique, les Européens ont été frappés de voir des communautés humaines hautement organisées et civilisées se livrant à un commerce prospère. Des villages, des villes et des palais couvraient le continent. Les grandes villes africaines avant la période coloniale étaient des centres de savoir et d’échanges entre érudits arabes et africains. »
L’arrivée des blancs pour faire main basse sur ses richesses et mettre sa population en esclavage a mis l’Afrique en déclin et l’a fait régresser.
HALTE AUX MENSONGES, HALTE A LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE PAR LES BLANCS à leur avantage et au détriment des noirs. LA VERITE DOIT ECLATER
La connaissance de son passé, de sa culture ne sont-ils pas les 1ères formes de résistance à l’exploitation et à l’oppression ?
“Il y a deux Histoires : l’histoire officielle, menteuse qu’on enseigne (dans les écoles et universités), puis l’histoire secrète, cachée où sont les véritables causes des évènements : une histoire honteuse ” (Honoré de Balzac, écrivain)
Qui contrôle les médias, contrôle les consciences
Nous Noirs devons IMPERATIVEMENT SAVOIR que nous sommes les victimes depuis le 18è siècle de la part des leucodermes de la plus vaste et abominable usurpation d’identité que l’Histoire ait jamais connue, de nos rois, reines, saints et personnages célèbres. Nous sommes aussi les victimes de la plus grande et monstrueuse falsification de l’Histoire jamais réalisée. Les leucodermes ont réalisé ce travail diabolique de maquillage et de crimes à l’aide de leurs sociétés secrètes mondialement présentes.
« Le maniement du passé est un instrument de pouvoir: le vainqueur pour légitimer ses conquêtes, l’oppresseur pour justifier sa violence altèrent, maquillent le passé de leurs victimes » Source: B Saint-Sernin: l’Action Politique selon Simone Weil pp53
………de penser que cette race d’hommes noirs aujourd’hui notre esclave et l’objet de nos mépris est celle la même à laquelle nous devons nos arts, nos sciences et jusqu’à l’usage de la parole; d’imaginer que c’est au milieu des peuples qui se disent les plus amis de la liberté et de l’humanité, que l’on a sanctionné le plus barbare des esclavages, et mis en problèmes si les hommes noirs ont une intelligence de l’espèce des hommes blancs! (comte de Volney :voyages en Egypte et en Syrie 1783)
-”Tant que le lion n’aura pas ses propres historiens, les histoires de chasse seront toujours à la gloire du chasseur.” (Proverbe africain)
Nous les mélanodermes ne devons jamais prendre pour des vérités l’histoire et les faits racontés par les leucodermes (les blancs). Ceux ci- ont toujours fabriqué l’histoire à leur avantage, en construisant des mensonges pour se donner la prééminence et en mettant sur un plan d’infériorité les autres races surtout noire. Nous devons nous interroger sur ce qui est raconté, faire des recherches afin de faire ressortir la vérité. Ce n’est pas toujours évident mais dans tous les cas nous ne devons jamais prendre ce qu’ils racontent pour paroles d’évangile. Nous connaissons leurs instincts d’égocentrisme, de prédation. De ce fait, Restons méfiants et vigilants.
« Le noir n’est pas conscient de sa vraie valeur et de ses potentialités car l’enseignement qu’il a reçu n’a pas valorisé son patrimoine historique et culturel . Il en résulte donc un individu complexé qui a reçu un enseignement occidental qui valorise le blanc et met le noir sur un plan inférieur.
La traite négrière a entraîné un vaste courant idéologique soutenant la thèse de la supériorité de la race blanche sur toutes les autres races. Cette idéologie coloniale, soutenue par des politiciens, des ecclésiastiques, des philosophes, des économistes et des historiens, visait à justifier la traite aux yeux de la population européenne. Des actions ont été entreprises à cette époque pour forcer les noirs à admettre leur infériorité et sombrer dans l’aliénation culturelle (sévices en tout genre, éducation religieuse coloniale » avec des icônes noires falsifiées blanches : Jésus, Marie, tous les saints dans le but de radier notre histoire..) « Ces actions négatives influencent encore considérablement bon nombre de consciences noires et européennes et sont soutenues par des personnalités influentes qui ont consigné les inepties suivantes : David Hume : je suspecte les nègres .. d’être naturellement inférieurs à la race blanche , E. Kant philosophe allemand ” la nature n’a doté le nègre d’aucun sentiment qui ne s’élève au dessus de la niaiserie”. » ‘L’écrivain Victor Hugo a tenu les propos mensongers racistes suivants sur les africains et l’Afrique qu’il décrit comme un pays barbare. « Cette Afrique Précoloniale farouche n’a que deux aspects : peuplée, c’est la barbarie ; déserte, c’est la sauvagerie … Au dix-neuvième siècle, le blanc a fait du noir un homme ; au vingtième siècle, l’Europe fera de l’Afrique un monde.(Applaudissements) Refaire une Afrique Précoloniale nouvelle, rendre la vieille Afrique Précoloniale maniable à la civilisation, tel est le problème. L’Europe le résoudra. Allez, Peuples ! Emparez-vous de cette terre. Prenez là. A qui ? À personne. Prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes, Dieu offre l’Afrique Précoloniale à l’Europe……. »
La civilisation africaine selon Frobenius Frobenius exprime son point de vue :
« LES RÉVÉLATIONS DES NAVIGATEURS PORTUGAIS DU XVE AU XVIIIE SIÈCLE MONTRENT QUE LES NOIRS D’AFRIQUE QUI S’ÉTENDAIENT AU SUD DU DÉSERT DU SAHARA ÉTAIENT ENCORE EN PLEINE ÉPANOUISSEMENT, BRILLANTS AVEC DES CULTURES ET DES CIVILISATIONS BIEN ORGANISÉES.
ALORS QU’ILS AVANÇAIENT, LES CONQUISTADORS (LES CONQUÉRANTS ESPAGNOL ET PORTUGAIS) ANÉANTIRENT TOUS SIGNES DE LA VIE ET DE CULTURE PARCE QUE LES NOUVEAUX PAYS D’AMÉRIQUE AVAIENT BESOIN D’ESCLAVES ET L’AFRIQUE ÉTAIT L’ENDROIT D’OÙ ILS RECEVAIENT LES ESCLAVES PAR CENTAINES DE MILLIERS.
CEPENDANT, LE COMMERCE DES ESCLAVES NE FUT JAMAIS UNE QUESTION DE JUSTICE, IL FALLAIT LE JUSTIFIER, DONC NOUS AVONS FAIT DU NÈGRE UN DEMI-ANIMAL, UN PRODUIT ET VOICI COMMENT NOUS AVONS INVENTÉ LE CONCEPT DU FÉTICHE (MOT PORTUGAIS QUI VIENT DE FEITICERO) COMME UN SYMBOLE DE LA RELIGION AFRICAINE.
UNE MARQUE EUROPÉENNE DÉPOSÉE. QUANT À MOI, JE N’AI JAMAIS VU DANS AUCUNE PARTIE D’AFRIQUE DE NÈGRES INDIGÈNES ADORANT DES FÉTICHES (…) L’IDÉE DU «NÈGRE BARBARE» EST UNE INVENTION EUROPÉENNE QUI A, EN FONCTION DU TEMPS, DOMINÉE L’EUROPE JUSQU’À CE QU’AU DÉBUT DE CE SIÈCLE «
Frobenius explique comment les Européens ont délibérément déshumanisé les Africains pour justifier l’esclavage. Les puissants empires et royaumes africains furent ainsi plongés dans un cycle inique d’attaques et de destructions (esclavage, colonisation, etc.) qui perdure encore aujourd’hui.
Il est crucial pour les afro-descendants de connaître, de maîtriser et d’enseigner leur histoire. Cette connaissance sert non seulement à contester les récits erronés mais aussi à inspirer et à élever les générations futures. Connaître cette histoire riche et complexe est un tremplin pour l’élévation de l’homme et de la femme noire.
La propagande négrophobe des puissances européennes a eu des conséquences profondes et durables sur la perception des Africains. En réduisant les Africains à l’état de « demi-animaux », les Européens ont non seulement justifié l’esclavage mais ont aussi ancré des stéréotypes racistes qui perdurent. Ces stéréotypes ont alimenté des politiques et des attitudes discriminatoires qui ont affecté les générations suivantes.
Les Européens ont fabriqué et propagé des images de l’Afrique comme étant un continent de sauvages et de barbares. Cette image a servi à justifier l’esclavage et la colonisation. Les Européens ont ignoré les preuves évidentes de civilisations avancées, préférant promouvoir l’idée que les Africains avaient besoin d’être « civilisés ».
Leo Frobenius (1873-1938) : Ethnologue et archéologue allemand, auteur de nombreuses expéditions en Afrique sub-saharienne entre 1904 et 1935, il a documenté les civilisations africaines dans son ouvrage” Histoire de la civilisation africaine.” ↩︎
L’Afrique Précoloniale
Les 1ers châteaux forts ont été construits en Afrique par les africains
Afrique précoloniale château fort : Ethiopie
Afrique précoloniale Soudan :Pyramides de Kush Meroe
Afrique précoloniale Grande mosquée de Djenné Empire du Mali
Afrique précoloniale château fort
Afrique précoloniale Empire du Ghana
Afrique précoloniale Empire du Songhai
Afrique précoloniale château fort
Afrique précoloniale Axum en Ethiopie
« La civilisation existait en Afrique noire bien avant la traite négrière européenne,
Concernant l’écriture Les fouilles effectuées par le professeur Dreyer archéologue ont dévoilées que l’écriture est née en Afrique vers 3400 avJC. Victor Schoelcher déclara en 1837 : ”sur la rive gauche du fleuve Sénégal, on rencontre plus de nègres sachant lire et écrire l’arabe que l’on trouverait dans nos campagnes de paysans sachant lire et écrire ”
-Concernant l’agriculture le français G Mollien constata en 1817 l’hospitalité, le sérieux la rigueur et la qualité de l’agriculture du riz:”ce peuple est industrieux, l’agriculture a un grand degré d’avancement…..”
Des historiens et explorateurs comme Léon l’Africain, Dresch, da Mosto etc…..font remarquer l’extrême richesse du continent au regard de sa production agricole et de son cheptel domestique. On est donc légitimement en droit de s’étonner devant la famine et la rareté des productions agricoles et des cheptels bovins qui font l’actualité de l’Afrique aujourd’hui : Ce sont les conséquences de la conquête coloniale et du pillage de l’Afrique par les Européens. L’ethnologue allemand, Léo Frobénius, cite : ”des villages aux rues bien aménagées ……… des campagnes couvertes de champs magnifiques……..une foule grouillante habillée de soie et de velours……de grands États bien ordonnés dans les moindres détails, des souverains puissants, des industries opulentes, des gens civilisés jusqu’à la moelle des os”. Les navigateurs portugais du 15e et 18e siècle racontent le plein épanouissement et l’éclat de civilisations harmonieuses et bien formées que les conquistadores européens anéantissaient à mesure qu’ils progressaient dans les terres. L’Amérique ayant besoin d’esclaves et afin de justifier l’esclavage, les Européens inventèrent la notion du fétiche et du nègre barbare. Toujours selon Léo Frobénius, ”Partout des velours et des étoffes de soie…. chaque coupe, chaque pipe, chaque cuiller était un objet d’art …..les ordres bourgeois et les systèmes de corporation sont plus anciens de milliers d’années qu’en Europe. Je cite Léon l’Africain, ”les habitants sont riches et civilisés…..Les grandes villes de l’Afrique Précoloniale étaient des centres de savoir et d’échange entre érudits arabes et africains. Les universités de l’Afrique Précoloniale étaient au Moyen Âge des foyers d’une intense activité culturelle….des villes comme Oualata, Djenné et surtout Tombouctou avaient déjà leurs universités…….il se formait dans ces universités de véritables lignées de lettrés.”
Egypte : Masque de Toutankhamon
Egypte :Ramsès 2 sur son char
Ramses II Pharaon d’Egypte
Pharaon d’Egypte Amenhotep III
Statue de Toutankhamon trouvée dans sa tombe Egypte
Ramses III
Egypte: Sphinx
Femme d’Amenhotep III
Ramses II et son épouse Néfertari Egypte
Egypte: Reine Néfertari épouse de Ramsès II
Temple d’Abou Simbel :Egypte
Pharaon Akhenaton :Egypte
Égypte ancienne
Temple Egyptien
Il existait de grands empires puissants : Zimbabwé, Songhai,Kayor, Swahili,Congo, Mali etc… ayant à leur tête des rois et des empereurs, avec une organisation juridique, militaire. Des constructions gigantesques : Zimbabwé, pyramides de Méroé, Axoum, civilisation égyptienne(pyramides de Gizeh, temples de karnak, Louxor, Abidos etc…..). Les grands empires pré-coloniaux en Afrique subsaharienne étaient gardés par une chevalerie puissante dont les habits n’avaient rien à envier à ceux de l’Europe » (37)
Les éléments premiers des mathématiques, médecine, astronomie, navigation, architecture, écriture… venaient d’Égypte et de l’Afrique Précoloniale. Les égyptologues occidentaux le savent bien : les Égyptiens étaient des nègres, non des blancs comme les Européens veulent encore le faire croire. Leur négritude a été attestée par les constatations des auteurs suivants : dans les temps anciens, Hérodote insiste sur le caractère nègre des Égyptiens, Diodore de Sicile aussi reconnaît cette négritude. Volney en 1783 écrivit : ”de penser que cette race d’hommes noirs aujourd’hui notre esclave et l’objet de nos mépris est celle la même à laquelle nous devons nos arts, nos sciences et jusqu’à l’usage de la parole ; d’imaginer enfin, que c’est au milieu des peuples qui se disent les plus amis de la liberté et de l’humanité, que l’on a sanctionné le plus barbare des esclavages et mis en problème si les hommes noirs ont une intelligence de l’espèce de celle des hommes blancs ! (Comte de Volney : Voyages en Égypte et en Syrie 1783 :), Rienzi au 19è siècle reconnaît cette négritude et d’autres encore. La naissance de l’Égyptologie sera caractérisée par la nécessité de détruire à tout prix et dans tous les esprits le souvenir d’une Égypte nègre. On s’efforce en vain de trouver à la civilisation égyptienne une origine blanche en se lançant dans des interprétations subjectives des faits et des documents historiques ; On finit par s’embourber dans ses propres contradictions afin de réfuter les thèses de ses prédécesseurs qui prouvaient les caractères négroïdes des Égyptiens : Champollion -Figeac va jusqu’à dire en évoquant la peau noire et les cheveux crépus « ces deux qualités physiques ne suffisent pas à caractériser la race nègre » C’est au prix de tels remaniements des définitions de base qu’on a pu blanchir la race Égyptienne. L’Afrique Précoloniale a ainsi joué un rôle primordial dans la formation et le développement de la civilisation égyptienne.
Notre héritage volé
Les occidentaux admirent beaucoup le génie grec :” le miracle grec ”disent ils , en les personnes des philosophes comme : Démocrite, Diogène, Epictete, Epicure, Leuccipe, Platon, Pythagore, Socrate, Aristote, Thalès, Eudoxe, Solon, Euclide, Jamblique, le géographe Strabon, le médecin Hippocrate etc….mais les prêtres noirs égyptiens qui ont été les professeurs en Égypte de ces personnes méritent encore plus cette admiration, car les grecs se déplaçaient de leur pays pour venir en Égypte étudier dans les temples des villes comme Memphis, Thèbes, Héliopolis où les prêtres leur dispensaient leur savoir. Ils y séjournaient souvent en études entre 10 à 20 ans et plus. Les théorèmes de Pythagore et de Thalès existaient plusieurs millénaires avant la naissance des dits Pythagore et Thalès qui ne les ont pas inventé comme veulent le faire croire les européens ; d’ailleurs ces théorèmes figurent sur les papyrus (ex : papyrus Rhind conservé au British Museum de Londres). Le déchiffrement des hiéroglyphes par JF Champollion a confirmé les origines africaines de ce savoir philosophique et scientifique.
Dans tous les domaines : mathématiques, philosophie, géométrie, médecine etc…. les grecs ont recopié mot à mot (plagiat)les textes anciens égyptiens des papyrus. « Le géographe grec Strabon dit que les grecs ignoraient tout des sciences et de l’astronomie, jusqu’à leurs contacts avec les Égyptiens qu’il décrit comme étant des noirs. Selon JP Vernant ”les grecs ont utilisé des observations, des techniques, des instruments que d’autres ont mis au point”. Champollion : ” l’Égypte devint une école où allèrent s’instruire les législateurs de la Grèce, les réformateurs de son culte, et surtout les hellènes d’Europe et d’Asie qui hâtèrent le développement de la société grecque en propageant l’étude des sciences, de l’histoire et de la philosophie”.Les savants grecs n’ont jamais nié qu’ils devaient les fondations de leur civilisation aux Nègres d’Égypte, car à l’époque le racisme envers les Noirs n’existait pas. »
Remarque :Avant l’époque coloniale l’Afrique noire a connu des civilisations prestigieuses avec des Rois, des Empereurs qui régnaient sur de très grands empires, et une organisation administrative, juridique et militaire bien structurée ; des universités : Tombouctou qui comptait 25.000 étudiants, Djenné. L’invasion par les blancs et l’esclavage qui ont fait l’Afrique régresser ont été plus que préjudiciables à ces civilisations bien organisées.
Les anciens grecs étaient noirs
Tête grecque
Fresque de Mycène (grèce)
Île de Crète :dame d’Auxerre 650 avjc-cheveux crépus
Le poète romain Virgile
Vase grec ancien
Fresque de l’île de Minos (Grèce)
Crète 700 av jc
Vrai Socrate, ses traits sont négroïdes
Habitants de l’île de Crète portant des offrandes
Présentée comme étant une tête de bronze de la déesse grecque Artémis 100 av JC. L’état presque parfait du bronze et non corrodé, indique clairement que c’est une œuvre moderne, bien que des tentatives aient été faites pour vieillir artificiellement son apparence
INVENTIONS D EGYPTE COPIÉES PAR LES BLANCS
Originaux et leurs copies
Originaux à gauche, Copies à droite
Les pyramides de Gizeh n’étaient pas des tombeaux comme le prétendent les occidentaux. C’étaient des centrales électriques qui produisaient et transmettaient de l’électricité à la civilisation qui les entouraient. Les historiens blancs ne peuvent pas dire quand et comment les pyramides ont été construites. Ils ne sont pas capables d’expliquer cette ingénierie de précision phénoménale qui a permis leur construction. Les grandes pyramides étaient couvertes de pierre calcaire blanche, polie appelée pierre de revêtement ; une incroyable quantité de lumière se reflétait sur la pyramide. Les matériaux utilisés sur la pyramide : calcaire, dolomite, granit étaient conducteurs d’électricité. Les pyramides étaient bâties au dessus d’un puissant générateur naturel : les rivières ; la puissance du courant de l’eau était utilisée pour fabriquer de l’électricité. Le sommet des pyramides était en or : un puissant conducteur d’électricité.
10 vérités sur l’éducation en Afrique avant la colonisation
1: La connaissance africaine ne fut pas seulement transmise oralement
L’idée que l’éducation en Afrique antique fut uniquement orale et non écrite est un mythe. Dans son livre, Reversing Sail: A History of the African Diaspora, le Dr Michael Gomez, auteur et professeur d’histoire du Moyen-Orient et d’études islamiques à l’Université de New York, déclare qu’à partir de 300 avant JC, la civilisation de Méroé développa un système d’écriture propre.
2: Les Africains furent alphabétisés bien avant les Européens.
Gomez déclare qu’alors que du point de vue occidental l’intellect et l’éducation dates de l’époque de Socrate et de Platon, les populations d’Egypte et de Nubie développèrent ” une civilisation alphabétisé, urbaine et technologiquement avancée ” des siècles avant la création de Rome ou d’Athènes. En fait, dans son livre ” Echoes of Ancient African Values” , le Dr Joseph Bailey, un chirurgien orthopédiste à la retraite, devenu expert en histoire africaine antique et en expériences afro-américaines, affirme que ” les modifications de l’écriture égyptienne servirent de base pour les “nouvelles” écritures développées pour de nombreuses langues sémitiques comme le phénicien, l’hébreu, l’araméen, etc…”
3: L’Afrique a accueilli l’une des plus anciennes universités du monde.
Fondée en l’an 989 par l’érudit et juge en chef de Tombouctou, Al-Qadi Aqib ibn Mahmoud ibn Umar, La mosquée de Sankoré, ou l’Université de Sankoré, est l’une des plus anciennes écoles d’enseignement supérieur au monde. Une riche femme Mandika financa Sankoré, ce qui en fit un centre d’éducation de premier plan, selon Muslimheritage.com. K.C MacDonald, professeur d’archéologie africaine à University College of London’s Institute of Archaeology, écrit que l’Université de Tombouctou ” n’avait pas d’administration centrale, de registres d’étudiants, ou de cours prescrits; mais qu’elle était plutôt, composé de plusieurs écoles ou collèges entièrement indépendants, chacun dirigé par un seul maître ou imam. “ Cette université aurait produit plus de 700.000 manuscrits.
4: Les gens venaient de partout pour être enseignés par les Africains
Selon Gomez, dans les années 1100, les Africains d’al-Andalus, un Etat musulman médiéval, contribuèrent de manière significative à la ” période intense de production intellectuelle et culturelle ” qui dura 800 ans. L’intelligence africaine d’Ibérie servit de base à la Renaissance européenne qui débuta dans les années 1500 et qui dura jusqu’en 1800. En outre, on venait de partout dans le monde pour étudier dans les universités de Tombouctou à l’époque des empires du Mali et du Songhaï. En fait, les savants européens les plus illustres, comme Hérodote, partaient à l’Afrique afin d’obtenir des connaissances et des informations.
5: Traditionnellement, tout le monde participait au processus éducatif
Il faut un village pour élever un enfant. En ce qui concerne l’éducation en Afrique avant l’arrivée des Européens, chaque génération était impliqué. Dans son livre, ” Histoire et développement de l’éducation en Tanzanie”, le professeur AK Philémon Mushi, le premier directeur et fondateur de la Mkwawa University College of Education, confirme que l’éducation des autochtones en Afrique se caractérisée par le ” processus de passage entre les membres de la tribu et d’une génération à l’autre de la connaissance , des compétences, des traditions culturelles, des normes et des valeurs de la tribu était héritée “.
6: L’éducation en Afrique était sans fin
L’éducation africaine était un processus qui durait toute une vie. Dans son article, ” L’histoire de l’éducation en Afrique de l’Est” , Sam Witerson, un enseignant de Dar es Salaam, en Tanzanie, affirme que ” l’éducation des peuples autochtones africains était un processus continu d’apprentissage par lequel une personne passait par des étapes prédéterminées de la vie d’étudiant, du berceau à la tombe.” L’éducation est un voyage, non pas un tremplin vers un succès monétaire.
7: Kemet développa un système scolaire très complexe et très impressionnant
Le regretté George Granville Monah James était un auteur et historien Sud-américain. Dans son livre, “Stolen Legacy “ , il traite du système de l’école égyptienne des mystères . Dans les universités d’Égypte, la grammaire, la rhétorique et la logique supprimaient l’irrationalité. La géométrie et l’arithmétique abritaient les théories et les techniques dans lesquelles les individus supprimaient les problèmes, à la fois intérieurement et physiquement. Et, l’astronomie donnait aux individus la possibilité d’acquérir des connaissances et d’examiner le destin. Enfin, la musique servait de ” pratique vivante de la philosophie “.
8: Les Écoles des Mystères égyptiennes ont inspiré la philosophie grecque.
Dans “Stolen Legacy “ , James découvre les cinq principaux éléments qui relient la philosophie grecque aux aux Écoles des Mystères égyptiens. Premièrement, de nombreux philosophes grecs ont trouvé qu’étudié les sciences était essentiel; c’était la condition pour adhérer aux système des Mystères égyptiens. Deuxièmement, les quatre vertus cardinales de Platon ressemblent fortement aux 10 vertus du système des Mystère égyptiens.Troisièmement, les institutions religieuses de la Grèce portent une ressemblance frappante avec les temples d’Égypte; tout comme les palais religieux et temples d’Egypte, les institutions religieuses d’Occident sont souvent construites en pierre et caractérisées par des entrées bordées de statues, de grandes cours et des plafonds qui rappellent le ciel avec des peintures de nuages ou d’étoiles. Quatrièmement, le temple de Delphes, qui est souvent mentionné tout au long des légendes de la mythologie grecque, était entièrement égyptien.Cinquièmement, tandis que les anciens dirigeants de la Grèce se sont opposés à l’influences égyptiennes, de nombreux philosophes de la Grèce antique ont imité le culte égyptien.
9: Dans l’Égypte antique le scribe était l’incarnation de l’intelligence.
Dans l’Egypte antique, l’éducation était réservée à la famille royale, aux riches et aux “gardiens” de la société; les scribes étaient ces gardiens. Dans son livre, ” L’éloquence des scribes: un Mémoire sur les Sources et ressources de la littérature africaine ” , Ayi Kwei Armah, une experte du Ghana, auteure et traductrice, explique que ces personnes avaient un “timbre de génie”, ainsi que ” des compétences organisationnelles si élevées que leur civilisation a duré des milliers d’années, plus que tout autres” , alors que la plupart des scribes étaient de la classe supérieure, les scribes pouvaient être membres d’une classe sociale plus basse, et, tandis que la plupart des scribes étaient des hommes, la preuve fut démontré que des scribes femmes ont existé. Les scribes étaient responsables de multiples tâches, qui comprenait la préservation de l’histoire, la collecte des impôts et composer des souvenirs écrits de la vie quotidienne en Égypte. Avant de devenir un scribe, il fallait suivre une formation intense caractérisée par l’apprentissage.
10: L’éducation en Afrique a été enracinée dans le collectivisme par opposition à l’individualisme.
“(E)ducation or (e)ducation in Traditional African Societies? A Philosophical Insight “ , un article écrit par Philip Amasa Ndofirepi et Elizabeth Spiwe Ndofirepi, véhicule l’idée qu’en ce qui concerne l’éducation, le communautarisme est ” la responsabilité de la communauté de veiller à ce que les enfants soient élevés de manière appropriée et que, lorsqu’ils arrivent à l’âge adulte, ils subviennent aux besoin des membres les plus âgés de la communauté” . c’est l’objectif majeur de l’enseignement traditionnel en Afrique afin de produire un individu complet; celui qui est cultivé, respectueux, intégré, sensible et attentif aux besoins de la famille et des voisins.
Source : atlantablackstar.com