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Les causes réelles de l’abolition de l’esclavage

Les causes réelles de l’abolition de l’esclavage sont essentiellement économiques, nullement philanthropiques comme l’ont exprimé les pays esclavagistes

Les causes réelles de l’abolition de l’esclavage sont essentiellement économiques, nullement philanthropiques comme l’ont exprimé les pays esclavagistes

Les blancs venaient en Afrique armés jusqu’aux dents pour chercher des noirs, ils venaient dans des navires de guerre : des galions très armés en canons alors qu’ils savaient que les noirs disposaient de flèches, de lances et de sagaies, armes très légères auprès de leurs lourds armements.

HALTE AUX MENSONGES, HALTE A LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE PAR LES BLANCS à leur avantage et au détriment des noirs. LA VERITE DOIT ECLATER

Il y a deux Histoires : l’histoire officielle, menteuse qu’on enseigne (dans les écoles et universités), puis l’histoire secrète, cachée où sont les véritables causes des évènements : une histoire honteuse ” (Honoré de Balzac, écrivain)

 Qui contrôle les médias, contrôle les consciences

Nous Noirs devons IMPERATIVEMENT SAVOIR que nous sommes les victimes depuis le 18è siècle de la part des leucodermes de la plus vaste et abominable usurpation d’identité que l’Histoire ait jamais connue, de nos rois, reines, saints et personnages célèbres. Nous sommes aussi les victimes de la plus grande et monstrueuse falsification de l’Histoire jamais réalisée. Les leucodermes ont réalisé ce travail diabolique de maquillage et de crimes à l’aide de leurs sociétés secrètes mondialement présentes (voir chap les noirs étaient les 1ers européens : 12 indices, Rois noirs en Europe).

« Le maniement du passé est un instrument de pouvoir: le vainqueur pour légitimer ses conquêtes, l’oppresseur pour justifier sa violence altèrent, maquillent le passé de leurs victimes »   Source: B Saint-Sernin: l’Action Politique selon Simone Weil pp53

………de penser que cette race d’hommes noirs aujourd’hui notre esclave et l’objet de nos mépris est celle la même à laquelle nous devons nos arts, nos sciences et jusqu’à l’usage de la parole; d’imaginer que c’est au milieu des peuples qui se disent les plus amis de la liberté et de l’humanité, que l’on a sanctionné le plus barbare des esclavages, et mis en problèmes si les hommes noirs ont une intelligence de l’espèce des hommes blancs! (comte de Volney :voyages en Egypte et en Syrie 1783)

-”Tant que le lion n’aura pas ses propres historiens, les histoires de chasse seront toujours à la gloire du chasseur.” (Proverbe africain)

La connaissance de son passé, de sa culture ne sont-ils pas les 1ères formes de résistance à l’exploitation et à l’oppression ?

Nous les mélanodermes ne devons jamais prendre pour des vérités l’histoire et les faits racontés par les leucodermes (les blancs). Ceux ci- ont toujours fabriqué l’histoire à leur avantage, en construisant des mensonges  pour se donner la prééminence et en mettant sur un plan d’infériorité les autres races surtout noire. Nous devons nous interroger sur ce qui est raconté, faire des recherches afin de faire ressortir la vérité. Ce n’est pas toujours évident mais dans tous les cas nous ne devons jamais prendre ce qu’ils racontent pour paroles d’évangile. Nous connaissons leurs instincts d’égocentrisme, de prédation. De ce fait, Restons méfiants et vigilants.  

Les causes réelles de l’abolition de l’esclavage sont essentiellement économiques, nullement philanthropiques comme l’ont exprimé les pays esclavagistes

L’esclavage a commencé dès la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492. Mais c’est bien au début du XVIe siècle, à l’initiative des Portugais, que la traite des esclaves prend son essor et que va naître le commerce triangulaire. Il est appelé ainsi car il concerne trois continents. Les pays européens affrètent des navires qui se rendent en Afrique. Là, les Européens échangent des marchandises contre des esclaves africains qu’ils capturent. Les captifs sont emmenés sur le continent américain et aux Antilles où ils sont vendus aux esclavagistes européens, propriétaires de champs de coton ou de canne à sucre. Le système esclavagiste a permis d’accumuler d’énormes profits au bénéfice des colons et de la métropole colonialiste, les intérêts économiques en jeu étaient importants et énormes.

Durant plus de trois siècles, le commerce triangulaire, aussi appelé traite négrière, va ravager le continent africain. Des dizaines de millions d’Africains ont été capturés durant cette période. Plusieurs millions d’entre eux sont morts à la suite de cette capture, le plus souvent lors de leur transport vers le continent américain. Sur le continent africain pour 1 noir capturé 10 étaient tués. Le voyage qui durait plusieurs mois s’effectuait dans des conditions sanitaires abominables et inhumaines. Le commerce triangulaire marque le début de la colonisation. Il a profondément modifié le visage du monde.

Sur la plantation les conditions de travail étaient inhumaines : l’esclave travaille comme une bête du matin au soir et tous les jours, il est constamment épuisé, n’a aucun intérêt dans le travail qu’il réalise, par résistance il sabote le travail, il est sous-alimenté, les révoltes d’esclaves sont nombreuses.

Concernant les traitements infligés aux esclaves dans les colonies françaises, le code noir (1685) a défini les peines corporelles auxquelles s’exposaient les esclaves.

Elles varient selon la gravité de l’acte déclaré répréhensible : le fouet ou les verges (bâtons souples), le marquage à l’épaule d’une fleur de lys au fer rouge, les deux oreilles coupées, le jarret tranché, la peine de mort (pendaison, bûcher ou roue).

Les vraies raisons de l’abolition de l’esclavage sont dans les nouvelles conditions de l’économie au 19è siècle. Ce sont:

-La fabrication du sucre à partir de la betterave – La révolution industrielle – La faible productivité du travail servile

-La fabrication du sucre à partir de la betterave

Au 15ème siècle, la betterave était présente dans l’Europe entière. En 1801, la première sucrerie industrielle était construite. Le sucre de betterave se pose comme concurrent du sucre de canne. La maîtrise du raffinage de la betterave

sucrière (créations d’usines pour la production du sucre de betteraves) ôta toute nécessité de l’esclavage dans les champs de canne à sucre à partir du début du XIXe siècle. Les esclavagistes étaient contraints d’envisager la libération des noirs qui devenaient de moins en moins rentables comparés à la production du sucre de betterave. L’introduction d’usines pour le traitement de la canne à sucre rendra cette main d’œuvre servile superflue et onéreuse.

La révolution industrielle- La faible productivité du travail servile

-La révolution industrielle sera le remplacement d’une société basée sur l’agriculture par une société basée sur l’industrie ; Dès les années 1820 des économistes dénoncent l’esclavage comme système non rentable, onéreux et entravant l’industrialisation et le capitalisme. Les critères de rentabilité et de productivité seront au 1er plan. On fera ressortir la faible productivité du travail servile : l’esclave travaille comme une bête du matin au soir et tous les jours, de ce fait, il est constamment épuisé, sous-alimenté, n’a aucun intérêt dans le travail qu’il réalise, par résistance il sabote le travail, les révoltes d’esclaves sont nombreuses

Selon le mouvement abolitioniste de 1830 qui fait valoir les conséquences économiques et politiques de l’esclavage: L’esclavage doit être aboli, c’est un système onéreux, non rentable pour les colons et la métropole, il a instauré dans les colonies un rapport de force défavorable aux colons (souvenir de Haïti qui a pris son indépendance en 1802 suite à un soulèvement d’esclaves) Il faut abolir l’esclavage avant que les révoltes d’esclaves qui finiraient par être victorieuses n’amènent la perte des colonies.

Ces conditions sont propices à la naissance de sociétés abolitionistes au XIXe siècle qui vont prôner la condamnation morale de l’esclavage et demander son abolition.

Parmi les principaux pays esclavagistes, l’abolition de l’esclavage a été actée en 1833 pour le Royaume-Uni, 1848 pour la France et 1865 pour les États-Unis. En France, depuis le 21 mai 2001, une loi a été votée pour la reconnaissance de l’esclavage comme étant un crime contre l’humanité ; mais à propos des réparations les pays concernés par ce crime refusent jusqu’à ce jour de dédommager les descendants d’esclaves. Les colons se sont vus attribuer les terres, les usines et ont été grassement dédommagés ; les noirs n’ont strictement rien reçu sauf la liberté et se sont retrouvés dans des conditions très précaires d’existence.

Les descendants d’esclaves n’ont jusqu’à ce jour jamais été dédommagés de l’esclavage subi par leurs ancêtres malgré leurs requêtes judiciaires faites aussi bien en France qu’aux Etats Unis. En décembre 2017, en Martinique, la cour d’appel a refusé de reconnaître l’existence d’un préjudice direct et personnel subi par les demandeurs, «près de deux siècles après l’abolition définitive de l’esclavage» par la France en 1848. Elle a déclaré l’action en réparation irrecevable car prescrite. En 2019 la Cour de Cassation rejette le pourvoi en jugeant l’action prescrite.

Les Africains et Afro-Américains égrènent les exemples d’autres réparations: l’Allemagne vaincue contrainte de payer 132 milliards de marks aux Alliés et 6 milliards de dollars à Israël pour le génocide des Juifs; le Japon s’excusant pour les atrocités de son armée en Asie et acceptant de négocier le dédommagement des «épouses de réconfort», esclaves sexuelles pour ses soldats; la reine d’Angleterre consentant des dédommagements aux Maoris de Nouvelle-Zélande dépossédés de leurs terres en 1863; l’Australie acceptant des compensations financières pour les mauvais traitements infligés aux Aborigènes et l’arrachement à leur famille de 100 000 enfants entre 1910 et 1970; plusieurs Etats occidentaux, dont la Suisse, contraints de réparer les spoliations faites aux Juifs, etc.

Les préjudices de l’esclavage qui a duré plus de 300 ans sont infiniment plus graves

Rien à ce jour n’a été fait pour ceux dont le continent l’Afrique, fut saigné de ses meilleurs enfants pendant plus de trois siècles, avant d’être livré à la colonisation et à la spoliation de toutes ses richesses. Ils ont même été ignorés des réparations qui les touchaient : en 1847, l’Angleterre n’indemnisera que les propriétaires d’esclaves, privés de leurs «biens»(les esclaves), pour un montant total de 20 millions de livres sterling de l’époque. Aux Etats-Unis, la promesse faite par le Congrès en 1865 d’indemniser chaque ancien esclave avec « une mule et 40 acres (16 hectares) de terre » n’a jamais été tenue, alors que les propriétaires blancs ont été généreusement indemnisés. Dans les colonies françaises aussi, les colons blancs ont été grassement indemnisés. Pourtant, l’Amérique et l’Europe se sont économiquement construites sur l’esclavage des noirs et jusqu’à ce jour bénéficient des avantages économiques que leur a apporté ce commerce hideux.

 

15 pays des Caraïbes vont réclamer au roi Charles III et Keir Starmer des réparations pour la traite négrière

Ils souhaitent aborder ce sujet lors de la réunion de la Communauté des Caraïbes, qui se tiendra à Samoa le 21 octobre, écrit le Daily Mail. Le montant de la réclamation s’élèverait à 270 milliards de dollars. Selon le journal, des spécialistes US estiment que 30 pays des Caraïbes ont droit à une telle compensation – et pas seulement de la part du Royaume-Uni 🇬🇧 D’après un rapport de 2023 rédigé par des juges de la CPI, Londres doit payer 24.000 milliards de dollars de réparations, dont 9.600 mds doivent être versés à la Jamaïque.

Les nations des Caraïbes exigeront des REPARATIONS pour le régime esclavagiste du Royaume-Uni

Au total, 15 gouvernements des pays des Caraïbes ont accepté de demander au Royaume-Uni de payer des milliards de livres en réparation pour la traite négrière.

Une douzaine de pays des Caraïbes donneront suite à cette demande lors du prochain sommet du Commonwealth des Nations ( Commonwealth, en anglais) qui aura lieu cette semaine à Samoa , a rapporté le journal britannique Daily Mail .

Le rapport, publié par l’Université des Antilles à la suite d’un symposium organisé par l’American Society of International Law, conclut que le Royaume-Uni doit à lui seul payer une somme de 24 000 milliards de dollars (18 800 milliards de livres sterling) en réparations pour l’esclavage transatlantique dans 14 pays. Sur cette somme, environ 9,6 milliards de dollars sont dus à la Jamaïque , selon la Commission nationale afro-américaine des réparations.

Ces chiffres ont été mentionnés l’année dernière par Patrick Robinson , juge à la Cour internationale de Justice de février 2015 à 2024, qui a déclaré que la tendance internationale en matière de réparations pour l’esclavage évoluait rapidement et a exhorté le Royaume-Uni à modifier sa position actuelle sur le sujet.

« Ils ne peuvent pas continuer à ignorer LA PLUS GRANDE ATROCITE , qui est l’expression de l’inhumanité de l’homme envers l’homme. Ils ne peuvent pas continuer à l’ignorer. Des réparations ont été versées pour d’autres griefs et évidemment beaucoup plus rapidement que pour ce que je considère comme la plus grande atrocité et le plus grand crime de l’histoire de l’humanité : l’esclavage transatlantique », a déclaré Robinson au Guardian .

De son côté, fin septembre, la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley , a déclaré devant l’Assemblée générale des Nations Unies que son pays, aux côtés de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), « se joignaient au chœur grandissant en faveur d’une proclamation immédiate » d’une deuxième décennie pour aborder la question des réparations pour l’esclavage et le colonialisme », qui devrait faire partie d’une nouvelle «réinitialisation mondiale » .

Mottley a rencontré le roi Charles III à Londres au début du mois pour des entretiens en prévision de la réunion des 56 pays du Commonwealth, qui aura lieu le 21 octobre .

Le responsable a félicité le roi pour avoir déclaré il y a deux ans que l’esclavage était « un sujet de discussion dont l’heure est venue ».

De même, le Dr Keith Rowley, Premier ministre de Trinité-et-Tobago, a déclaré l’été dernier lors des célébrations d’émancipation de l’esclavage que lorsque les nations se réuniront à Samoa, « les dirigeants des Caraïbes parleront très fortement au Commonwealth d’une seule voix ». Et il existe un pays en particulier avec un nouveau roi et un gouvernement travailliste doté d’un mandat exceptionnel .

 

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