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Découvrez l’électrolyseur alcalin le plus Grand du monde produisant 450 kg d’hydrogène par heure.

La Chine continue d’accélérer sa transition vers des énergies plus vertes et respectueuses de l’environnement par le biais de la firme chinoise Shuangliang qui vient de réaliser un exploit technologique majeur en achevant la construction de l’électrolyseur alcalin d’eau le plus grand du monde. Capable de transformer l’eau en hydrogène, cet appareil innovant peut produire jusqu’à 5 000 mètres cubes normaux par heure, ce qui équivaut à environ 450 kilogrammes d’hydrogène (soit 3942 tonnes par an).

C’est le plus grand paradoxe américain : Le pays exporte son propre pétrole https://media24.fr/2024/10/21/les-usa-importent-6-millions-de-barils-de-petrole-chaque-jour-alors-quils-produisent-plus-que-les-1812-millions-dont-ils-ont-besoin-et-voici-pourquoi/ brut pour en importer

Les Etats-Unis importent et exportent du pétrole brut, un paradoxe américain.

En octobre 2024, les Etats-Unis sont en tête de la production mondiale de pétrole, extrayant en moyenne 13,4 millions de barils chaque jour. Derrière, l’Arabie Saoudite et la Russie semblent loin avec environ onze millions de barils chacun. Pourtant, malgré cette production colossale, les États-Unis restent le deuxième plus grand importateur de pétrole au monde, après la Chine avec 6,2 millions de barils importés en octobre, alors que sur la même période  le pays exportait 3,8 millions de barils de brut !

Un géant à la consommation gargantuesque

Sur la même période d’octobre 2024, les États-Unis ont une consommation moyenne d’environ 15,590 millions de barils de pétrole par jour, représentant environ 20% de la consommation mondiale. Cette demande massive pousse les États-Unis à acheter du pétrole en grande quantité, principalement du Canada, mais aussi de nombreux autres pays, dont le Mexique, et l’Arabie Saoudite, portant le nombre de pays fournisseurs à plus de quinze.

Dans cet article, nous allons vous donner les 3 raisons de ce paradoxe tout à fait américain.

Exportateur massif malgré les besoins internes

Étonnamment, les États-Unis ont certes de gros besoins pour le propre marché mais ils exportent également une quantité tout sauf négligeable de leur propre production. Se classant quatrième dans le monde après l’Arabie Saoudite, la Russie et l’Irak, le pays exporte 3,8 millions de barils par jour. Ce phénomène amène une question : pourquoi vendre du pétrole brut si c’est pour en acheter de l’extérieur dans le même temps ?

Raison n°1 : Le pétrole brut américain est “léger”

Cela peut paraître une évidence pour certains mais rappelons que le pétrole brut n’est pas immédiatement utilisable, que ce soit par l’industrie ou pour alimenter nos voitures. Il doit être transformé en carburants et autres produits par le biais de raffineries. La nature du pétrole brut, sa densité, teneur en soufre, et autres caractéristiques déterminent son utilité. Les États-Unis produisent principalement du pétrole léger, facile à extraire et à traiter et importent principalement du pétrole lourd. Alors sur le papier, on en vient à un constat : le pétrole léger semble de meilleur qualité et les Etats-Unis en produisent (beaucoup), pourquoi s’imposer d’aller acheter du “mauvais” pétrole à l’étranger ?

L’industrie américaine est spécialisée dans le pétrole lourd

Une des parties du problème est que les raffineries américaines se sont spécialisées dans le traitement du pétrole lourd et que transformer toute cette industrie “lourde” en industrie “légère” pourrait coûter entre 115 et 180 milliards de dollars selon le département de l’énergie américain. Et surtout, à quoi bon ? Le pétrole importé est moins cher que celui exporté (le “lourd” est en moyenne de 5 à 15 dollars moins cher que le “léger”), cela n’aurait donc aucun sens de réorienter tout l’appareil productif sur le pétrole léger, du moins d’un point de vue purement économique.

Raison n°2 : Les Etats-Unis sont un casse-tête logistique

Au-delà du prix, il faut également garder en tête que les Etats-Unis sont immenses avec 9,8 millions de km² (soit 20 fois la France) et que la répartition des infrastructures pétrolières américaines est inégale. Elles sont principalement situées au centre du pays et le long du golfe du Mexique. Des États comme le Mississippi, l’Oklahoma, le Tennessee, l’Alabama, et surtout le Texas, bénéficient de prix plus bas sur le carburant grâce à cette proximité. D’autres états plus périphériques dépendent davantage des importations en raison de leur éloignement des centres de raffinage. C’est particulièrement le cas de la Californie, gros comme les 28 états les moins peuplés de l’Union et qui n’est pourtant relié à aucun oléoduc !

Des lois restrictives qui implique un coût de transport élevé

On pourrait alors se dire qu’il pourrait théoriquement être possible d’alimenter la Californie et les états de l’ouest par bateau “supertanker” avec le pétrole américain ? Cette fois-ci c’est la législation américaine qui vous en empêcherait avec la loi Jones de 1920, qui exige que les marchandises transportées entre ports américains le soient sur des navires américains, ce qui augmente considérablement le coût du transport de pétrole interne et favorise donc les importations.

Raison n°3 : La transition vers des énergies vertes

Le dernier argument qui justifie que les États-Unis importent du pétrole brut au lieu de réorienter leur production est simple : la transition à marche forcée du pays vers les énergies vertes. Avec les efforts fournis pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles et le développement des énergies vertes, la population américaine ne comprendrait pas une réorientation du pays pour tenir une industrie que beaucoup considèrent comme condamnée à plus ou moins brève échéance.

Les États-Unis vont (enfin) avoir leur usine de TGV mais c’est ce pays concurrent de la France qui participera à sa réalisation https://media24.fr/2024/10/03/les-etats-unis-vont-enfin-avoir-leur-usine-de-tgv-mais-cest-ce-pays-concurrent-de-la-france-qui-participera-a-sa-realisation/

New York accueillera la première usine de trains à grande vitesse d’Amérique grâce à Siemens.

L’avenir du transport ferroviaire en Amérique semble (enfin) prendre son envol avec la construction de la première usine de production de trains à grande vitesse à Horseheads près de New York. Ce projet, mené par l’allemand Siemens Mobility en collaboration avec Brightline West, va-t-il remettre le train à l’honneur dans l’histoire américaine après avoir été longtemps boudé ?

TGV américain : le tournant Industriel de Horseheads

La petite ville de Horseheads, située dans l’État de New York, a été choisie pour abriter la première usine de production de trains à grande vitesse en Amérique du Nord. Annoncée par Siemens Mobility en partenariat avec Brightline West, cette installation représente un investissement de près de 60 millions de dollars. Elle est prévue pour débuter sa production en 2026 avec la création de quelque 300 emplois.

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