ACCUEIL AFRIQUE- Afrique précoloniale HISTOIRE RACISME

Pillage de l’Afrique, Le Franc CFA

Le pillage des ressources naturelles de l'Afrique a depuis toujours laissé une misère inhumaine en Afrique, que ce soit pour les économies, les sociétés et l’environnement. L’Afrique d’aujourd’hui, c’est certainement le continent le plus riche en ce qui concerne les gisements de toutes sortes.…

DÉCADENCE DES SYSTÈMES ECONOMIQUE FINANCIER, COMMERCIAL MIS EN PLACE PAR LES OCCIDENTAUX, PILLAGE DE L’AFRIQUE, LE FRANC CFA : cette monnaie coloniale mise en place par la France  qui appauvrit l’Afrique et représente de par ses revenus au change plus de 25% du pib de la France

HALTE AUX MENSONGES, HALTE A LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE PAR LES BLANCS à leur avantage et au détriment des noirs. LA VERITE DOIT ECLATER

Il y a deux Histoires : l’histoire officielle, menteuse qu’on enseigne (dans les écoles et universités), puis l’histoire secrète, cachée où sont les véritables causes des évènements : une histoire honteuse ” (Honoré de Balzac, écrivain)

 Qui contrôle les médias, contrôle les consciences

Nous Noirs devons IMPERATIVEMENT SAVOIR que nous sommes les victimes depuis le 18è siècle de la part des leucodermes de la plus vaste et abominable usurpation d’identité que l’Histoire ait jamais connue, de nos rois, reines, saints et personnages célèbres. Nous sommes aussi les victimes de la plus grande et monstrueuse falsification de l’Histoire jamais réalisée. Les leucodermes ont réalisé ce travail diabolique de maquillage et de crimes à l’aide de leurs sociétés secrètes mondialement présentes (voir chap les noirs étaient les 1ers européens : 12 indices, Rois noirs en Europe).

« Le maniement du passé est un instrument de pouvoir: le vainqueur pour légitimer ses conquêtes, l’oppresseur pour justifier sa violence altèrent, maquillent le passé de leurs victimes »   Source: B Saint-Sernin: l’Action Politique selon Simone Weil pp53

………de penser que cette race d’hommes noirs aujourd’hui notre esclave et l’objet de nos mépris est celle la même à laquelle nous devons nos arts, nos sciences et jusqu’à l’usage de la parole; d’imaginer que c’est au milieu des peuples qui se disent les plus amis de la liberté et de l’humanité, que l’on a sanctionné le plus barbare des esclavages, et mis en problèmes si les hommes noirs ont une intelligence de l’espèce des hommes blancs! (comte de Volney :voyages en Egypte et en Syrie 1783)

-”Tant que le lion n’aura pas ses propres historiens, les histoires de chasse seront toujours à la gloire du chasseur.” (Proverbe africain)

La connaissance de son passé, de sa culture ne sont-ils pas les 1ères formes de résistance à l’exploitation et à l’oppression ?

Nous les mélanodermes ne devons jamais prendre pour des vérités l’histoire et les faits racontés par les leucodermes (les blancs). Ceux ci- ont toujours fabriqué l’histoire à leur avantage, en construisant des mensonges  pour se donner la prééminence et en mettant sur un plan d’infériorité les autres races surtout noire. Nous devons nous interroger sur ce qui est raconté, faire des recherches afin de faire ressortir la vérité. Ce n’est pas toujours évident mais dans tous les cas nous ne devons jamais prendre ce qu’ils racontent pour paroles d’évangile. Nous connaissons leurs instincts d’égocentrisme, de prédation. De ce fait, Restons méfiants et vigilants. 

 

 

 

Pillage de l'Afrique
Pillage de l'Afrique
Pillage de l'Afrique

Aujourd’hui 04 aout 2023, nous assistons au réveil de l’Afrique colonisée qui se débarrasse progressivement du joug de la France: Le Mali suivi, du Burkina Faso, maintenant le Niger donnent l’exemple. Les autres pays du Sahel inévitablement suivront leur exemple  pour se débarrasser de la France, des Usa et de l’Europe qui les pillent et les étranglent à tous les niveaux.

Je fais la remarque suivante : Nous sommes au 21é siècle, le leucoderme n’a pas changé et continue toujours d’exercer son emprise sur le monde en utilisant sans état d’âme, sans scrupules, sans pitié, tous les moyens de violence tant psychologiques que physiologiques dont il dispose, ainsi que les mensonges. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe dans le monde ; dans certains pays avancés qu’il a réduit à néant comme l’Irak, la Libye etc…pour les spolier de leurs ressources, surtout leur pétrole. Dès que des pays manifestent la plus légère indépendance à leur égard et refusent d’être leurs valets, leurs chefs d’État sont tout de suite brutalement renversés, souvent assassinés et remplacés par un gouvernement fantoche à leur solde. Le néocolonialisme continue à voir le jour surtout sur les continents d’Afrique et d’Amérique, pas en Asie où le leucoderme redoute la puissance chinoise qui est technologiquement très avancée. Regardez ce qu’il se passe dans l’océan pacifique sur la grande Île de Nouvelle Calédonie ; Les canaques habitants autochtones de cette île étaient majoritaires chez eux, les blancs, français de France étaient minoritaires, maintenant ils sont à peine 40% dans leur pays parce que la France ayant massacré le leader du mouvement indépendantiste Jean Marie Djibaou il y a 25 ans en 1988 avec 19 autres militants ; elle s’est ensuite dépêché d’étouffer ce mouvement en ouvrant les portes de la Nouvelle Calédonie à l’immigration étrangère venue d’Asie et de France continentale. Maintenant honte suprême la France a décidé d’organiser le vote de l’indépendance de cette île, vous devinez déjà le résultat !

D’autre part à tous les niveaux : économique, financier, commercial avec la mondialisation, toutes les structures mises en place par les leucodermes sont en train de s’effondrer. Ils seraient sur la voie de la décadence en raison de leurs excès et abus. Les monnaies crées par eux : Euro, Dollar etc…n’ont pas de contrepartie qui puissent leur donner la valeur fictive sur laquelle elles reposent, car les pays occidentaux n’ont pas ou peu de matières premières. En outre, certains pays comme la Russie, la Chine ne veulent plus utiliser le dollar us comme monnaie d’échange commercial en raison de son peu de fiabilité’. Ces pays sont hyper endettés et leur dette devient colossale : Usa plus de 20,000 milliards $ de dettes représentant 120% du PIB , France 100% de son pib, Angleterre 88%, Italie 132%, Espagne 98%, Allemagne 64% (le plus bas) etc….. Ces pays vivent sur un découvert qui s’accroît d’année en année et ne pourra probablement plus être comblé sauf par ponctions sur l’épargne de leurs épargnants. Ils se maintiennent vis à vis des nations du sud grâce à l’intimidation et la violence. Par contre le continent mère l’Afrique, véritable réservoir en matières minérales et naturelles de la planète, très convoité et néo-colonisé par ces pays occidentaux est très riche dans son sol :pétrole, gaz naturel or, platine, chrome, diamant, fer, aluminium, cuivre, nickel, zinc etc…. et minéraux rares ; il faut ajouter des ressources agricoles comme le café, le cacao dont raffolent les pays du nord. La richesse du sol africain veut dire qu’un pays africain pourrait se reposer pour sa mise en confiance, sa solvabilité et sa solidité sur ses ressources et dire ”ma monnaie a telle valeur en contrepartie de mes richesses”

En 30 ans en Afrique le nombre de pauvres a été multiplié par 2, l’indice de développement humain(IDH) de la plupart des pays africains est inférieur à 0,5 et 0,4 pour les pays du Sahel pendant que la moyenne mondiale est à 0,7 voire 0,9 pour les pays industrialisés. Dans des pays comme le Mali ou le Niger 90% de la population vivent avec moins de 1$ par jour. Tous ces chiffres confirment que les africains sont pauvres. Par exemple au Niger 90% des femmes et 80% des hommes adultes sont analphabètes, dans toute l’Afrique subsaharienne près de la moitié de la population n’a pas accès à l’eau potable et une personne sur trois souffre de la faim chronique. Enfin dans la plus part des pays africains le nombre de médecins pour 10 000 habitants est inférieur à 1. Dans certaines régions d’Afrique on parle même d’extrême pauvreté ce qui remet en cause toutes les politiques de lutte contre la pauvreté mises en place par les Etats et les institutions internationales comme la Banque mondiale ou le fond monétaire international. Toutefois les africains sont pauvres mais l’Afrique est incontestablement le continent le plus riche au monde en terme de ressources naturelles. En Afrique il y a en grande quantité de l’or, du diamant, de l’uranium, du phosphore, du pétrole, du charbon, du coton, du cacao, du gaz, du coltan,…pour ne citer que ceux-là.

L’Afrique est le premier fournisseur des pays européens et asiatiques. Sans les matières premières africaines beaucoup d’entreprise européennes ou asiatiques ne tourneront pas. A titre illustratif 80% de l’électricité produite en France provient de l’exploitation de l’uranium du Niger faite par le groupe français AREVA. On peut multiplier les exemples de ce genre.

La Confiscation automatique des réserves nationales des pays africains par la France est un des 1ers facteurs de la pauvreté de l’Afrique

Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.  Ces quatorze pays sont obligés de déposer 85% (70% depuis 2007) de leurs réserves au Trésor français, ce qui ne leur laisserait que 15% (30% depuis 2007) de liquidités et les

L’Afrique est riche, mais pourquoi les africains sont pauvres 

Avec environ plus d’un milliard d’habitants, l’Afrique est officiellement considéré par tous les indicateurs comme étant le continent le plus pauvre du monde. Mais paradoxalement l’Afrique reste le continent le plus riche au monde en termes de ressources naturelles. Pourquoi disons-nous que l’Afrique est riche mais les africains sont pauvres ?quelles sont les causes de cette pauvreté ?et comment mettre fin à cette pauvreté ?

Le pillage des ressources en Afrique

Le pillage des ressources naturelles de l’Afrique a depuis toujours laissé une misère inhumaine en Afrique, que ce soit pour les économies, les sociétés et l’environnement. L’Afrique d’aujourd’hui, c’est certainement le continent le plus riche en ce qui concerne les gisements de toutes sortes.… mais, le drame est que cette richesse est exploitée principalement par des multinationales européennes, américaines et asiatiques qui font de très gros bénéfices au détriment des peuples africains.

Nous sommes en 2023. La roue tourne au détriment de l’Occident. Je rends très fortement hommage à 3 pays du Sahel : le Mali, Le Burkina Faso, le Niger qui ont chassé la France de leurs territoires ; les autres pays africains de plus en plus se soulèvent et suivront inexorablement leur exemple. Les dirigeants  traites de pays comme la Côte d’ivoire, le Sénégal, le Bénin se verront aussi à leur tour jugés par le peuple pour trahison à leurs pays. Attendons la suite…….

Nous devons savoir que les pays occidentaux ont à leur tête la France et les USA (les autres peuples de l’UE sont des  complices) pour l’exécution du sale boulot d’extermination des Africains afin de mieux voler et piller leurs richesses dans leur programme « l’Afrique sans les Africains » La France se charge du recrutement des terroristes qu’elle forme pour traquer et tuer les pauvres paysans africains afin qu’ils abandonnent leurs terres pour les multinationales occidentales qui se précipitent pour exploiter à vil prix ces terres riches en matières minérales très recherchées par eux ; les USA fournissent à ces terroristes des armes de plus en plus sophistiquées pour l’exécution du sale boulot. L’ex président du Niger Bazoum chef terroriste soutenu par la France a été renversé au grand désespoir de Macron qui continue à le soutenir. Je félicite le gouvernement de transition du Niger dirigé par Mr Tchani qui ne veut plus voir la France voler, piller son uranium qu’elle achèterait à 0.80€ le kilo, alors que le prix mondial du marché serait de 200€ le kilo. Après avoir porté le prix du kilo d’uranium au cours mondial de 200€ le kilo, Il aurait pris la décision de fabriquer au Niger la plus grande usine d’uranium du monde. Je dis haut et fort BRAVO: L’AFRIQUE SE FERA AVEC LES AFRICAINS mais non sans les Africains comme l’ont établi les occidentaux . Merci au président de la Russie Mr Vladimir Poutine car c’est grâce à son aide très substantielle que nous pouvons enfin commencer à nous lever. L’Occident : l’Axe du mal va vers sa fin.

Le pillage des ressources naturelles de l’Afrique a depuis toujours laissé une misère inhumaine en Afrique, que ce soit pour les économies, les sociétés et l’environnement

L’Afrique d’aujourd’hui, c’est certainement le continent le plus riche en ce qui concerne les gisements de toutes sortes.

Cette richesse pourrait nourrir un milliard d’êtres de plus… mais, le drame est que cette richesse est exploitée principalement par des multinationales européennes, américaines et asiatiques (et autres) qui font de très gros bénéfices au détriment des peuples africains.

C’est, à mes yeux, un esclavage qui continue en ayant seulement changé de forme.

Voler les richesses de tout un continent pour l’asservir économiquement… Voilà le drame et l’injustice actuels. »
Le pillage des ressources naturelles a détruit pendant deux siècles tout un continent, traînant même un pillage culturel. La responsabilité des occidentaux a toujours été engagée ; et aujourd’hui davantage.

Les accords commerciaux sont à revoir. Le mot « libre échange » ne correspond pas à ce pillage des ressources naturelles aux dépens du peuple africain. L’Afrique n’a plus besoin des accords non accordés à ses intérêts, plus besoin des aides. Le continent a aujourd’hui besoin des accords de partenariats, où ses intérêts sont protégés.

Fuite des capitaux, évasion et fraude fiscales, infrastructure offshore de la corruption, blanchiment des bénéfices des sociétés, combines des multinationales pour éviter l’impôt…, les mécanismes du déficit fiscal de l’Afrique sont connus et partant, les causes de la pauvreté. Tous les ans, quelque 30% du PIB de l’Afrique subsaharienne sont ainsi siphonnés. L’actif du continent à l’étranger dépasse dés lors son passif, sa « dette ».
Ce pillage se manifeste par la fuite des capitaux, plus exactement les flux illicites.

Les flux illicites sont définis comme l’argent gagné illégalement et transféré ailleurs, hors du continent.

Les chiffres sont stupéfiants : entre 1980 et 2009, l’Afrique a perdu 1200 à 1400 milliards de dollars. Cela n’est qu’une petite partie émergée de l’iceberg, car il s’agit d’un système complexe aux mille ramifications.

L’Afrique perd au moins 50 milliards de dollars par an du fait des transactions illégales. Le continent aurait ainsi perdu jusqu’à mille milliards de dollars au cours des 50 dernières années, selon l’ONG américaine, Global Financial Integrity, spécialisée dans la question des flux illicites ; chiffre confirmé par la Banque mondiale.

Cette hémorragie constitue un véritable drame pour le continent africain. Elle le prive d’investissements vitaux pour son développement.

Composition des flux illicites

Les flux illicites ont plusieurs composantes selon les spécialistes de la question, notamment l’ONG Global Financial Integrity :

« La corruption sous forme de pots de vin ou de malversations ne représente que 3% environ des flux illicites.

Les activités criminelles telles que le trafic de drogue et la contrebande, 30 à 35 %.

Les transactions commerciales des multinationales 60 à 65%.

L’argent volé par les administrations publiques corrompues est insignifiant comparé aux autres formes de flux illicites. »

Les pays les plus riches d’Afrique – En matière de PIB, le Nigeria est, de loin, le pays le plus riche d’Afrique en 2022. C’est ce que révèlent les récents chiffres de la Banque Mondiale . Excepté la Côte d’Ivoire au 10è rangComme vous le constatez aucun autre pays de la zone FCFA ne figure dans la liste:

1) Nigeria avec un PIB de 477.4 milliards de $ 2) Egypte avec un PIB de 476.7 milliards de $, 3) Afrique du Sud avec un PIB de 405.9 milliards de $,  4) Algérie avec un PIB de 191.9 milliards de $, 5) Ethiopie avec un PIB de 126.8 milliards de $, 6) Kenya avec un PIB de 113.4 milliards de $,  7) Angola avec un PIB de 106.7 milliards de $, 8)Tanzanie avec un PIB de 75.7 milliards de $, 9)Ghana avec un PIB de 72.8 milliards de $, 10) Côte d’Ivoire avec un PIB de 70 milliards de $. Le 1er pays francophone: la Côte d’Ivoire est 10è. Les autres pays francophones sont en queue de peloton. Situation causée par le FCFA qui les appauvrit

Pillage Pillage de l'Afrique

L’Afrique est riche, mais pourquoi les africains sont pauvres ?

Avec environ plus d’un milliard d’habitants, l’Afrique est officiellement considérée par tous les indicateurs comme étant le continent le plus pauvre du monde. Mais paradoxalement l’Afrique reste le continent le plus riche au monde en termes de ressources naturelles. Pourquoi disons-nous que l’Afrique est riche mais les africains sont pauvres ?quelles sont les causes de cette pauvreté ?et comment mettre fin à cette pauvreté ?

En 30 ans en Afrique le nombre de pauvres a été multiplié par 2, l’indice de développement humain(IDH) de la plupart des pays africains est inférieur à 0,5 et 0,4 pour les pays du Sahel pendant que la moyenne mondiale est à 0,7 voire 0,9 pour les pays industrialisés. Dans des pays comme le Mali ou le Niger 90% de la population vivent avec moins de 1$ par jour. Tous ces chiffres confirment que les africains sont pauvres. Par exemple au Niger 90% des femmes et 80% des hommes adultes sont analphabètes, dans toute l’Afrique subsaharienne près de la moitié de la population n’a pas accès à l’eau potable et une personne sur trois souffre de la faim chronique. Enfin dans la plupart des pays africains le nombre de médecins pour 10 000 habitants est inférieur à 1. Dans certaines régions d’Afrique on parle même d’extrême pauvreté ce qui remet en cause toutes les politiques de lutte contre la pauvreté mises en place par les Etats et les institutions internationales comme la Banque mondiale ou le fond monétaire international. Toutefois les africains sont pauvres mais l’Afrique est incontestablement le continent le plus riche au monde en terme de ressources naturelles. En Afrique il y a en grande quantité de l’or, du diamant, de l’uranium, du phosphore, du pétrole, du charbon, du coton, du cacao, du gaz, du coltan,…pour ne citer que ceux-là.

L’Afrique est le premier fournisseur des pays européens et asiatiques. Sans les matières premières africaines beaucoup d’entreprise européennes ou asiatiques ne tourneront pas. A titre illustratif 80% de l’électricité produite en France provient de l’exploitation de l’uranium du Niger faite par le groupe français AREVA. On peut multiplier les exemples de ce genre.

La Confiscation automatique des réserves nationales des pays africains par la France est un des 1ers facteurs de la pauvreté de l’Afrique

Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.  Ces quatorze pays sont obligés de déposer 85% (70% depuis 2007) de leurs réserves au Trésor français, ce qui ne leur laisserait que 15% (30% depuis 2007) de liquidités et les obligerait à s’endetter auprès de la France. La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.

La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est géré par le Trésor français, sans en référer aux autorités fiscales centrales comme l’UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ou de la CEMAC. Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA ( Colonies Françaises d’Afrique ), chaque Banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65 % de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs financiers. L’obligation de centralisation des réserves de change de la Banque des états d’Afrique centrale (BEAC) auprès du Trésor français a connu une évolution en 2007 passant de 65% à 50% et a été maintenue à 65 % pour la Banque centrale des Comores.

Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre à l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si les banques centrales : la BEAC : la Banque des Etats de l’Afrique Centrale et la BCEAO Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.

En bref, plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politiques monétaires propres. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenue par le Trésor français leur appartient en tant que groupe ou individuellement. Cette réserve s’élèverait à peu près à 15.000 milliards de dollars en 2022.

Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajoutés à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. « Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; s’il y a un bénéfice sur ces investissements ; ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch

Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire. La finalité reste : Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.

La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argent détenu au Trésor français

Pour rendre les choses plus tragiques, la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve. Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.

L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Il a dit: “Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques vient précisément de l’exploitation du continent africain”.

L’Afrique est riche mais les africains sont pauvres, cette pauvreté a plusieurs origines. Il faut d’abord souligner le fait que c’est vrai que l’Afrique est riche à travers ses ressources naturelles mais ces dernières sont exploitées par des compagnies étrangères qui le plus souvent n’apportent pas grand-chose à l’économie nationale. Ces entreprises profitent d’une main d’œuvre abondante et moins chère et une faible pression fiscale pour réaliser de gros chiffres d’affaires au détriment de nos Etats. Et le plus souvent elles ne transforment pas leur produit sur place, produit qui sera revendu aux africains beaucoup plus cher après transformation à l’extérieur. Ce qui est beaucoup plus triste pour les africains c’est qu’il arrive aux compagnies étrangères de reverser des redevances minières à l’Etat ou aux collectivités territoriales, mais cet argent est détourné par une minorité laissant les populations dans l’insuffisance de nourriture, dans le manque de soin et d’emplois avec comme danger la pollution de l’environnement dans lequel vivent les populations locales. Ensuite la pauvreté est la règle en Afrique à cause des conflits ethniques et religieux, des guerres civiles, l’instabilité politique qui conduit à des coups d’Etats récurrents,…. Tous ces maux poussent les populations à fuir leur pays pour se réfugier dans des camps le plus souvent dans des conditions très difficiles. Les africains passent beaucoup de temps dans le règlement des différends pendant que d’autres se sont déjà lancé dans une relance de leur économie. En fin à tous ces facteurs déterminent la pauvreté en Afrique il faut ajouter les conditions climatiques qui ne sont pas favorables au continent car 80% des populations africaines vivent de l’agriculture, voilà pourquoi dans certaines régions d’Afrique comme au Sahel il y a une insécurité alimentaire chronique qui fait de millier de morts chaque année.

Pour mettre fin à cette pauvreté on n’a pas besoin d’être grand économiste ou chercheurD’abord il faudrait une réelle prise de conscience de tous les africains qui doivent comprendre que l’heure est venue de mettre de côté nos divisions internes,le plus souvent crées par les occidentaux pour diviser afin de mieux régner,Les moyens de divisions les plus courants sont : favoriser une ethnie sur les autres en mettant ses membres aux rênes du pays, créer des conflits entre elles afin que les africains soient occupés à se faire des guerres internes pendant que les blancs pillent les richesses de leur pays.Tous les moyens diaboliques sont mis en place par les occidentaux pour abuser des richesses des Africains : les occidentaux n’hésitent pas à fournir les parties adverses en armes afin qu’elles se détruisent mutuellement et à attiser leurs conflits crées par eux.

Il faut mettre fin à toutes ces guerres civiles, religieuses et ethniques car sans la paix on ne peut songer au développement. Les africains doivent ensuite choisir des dirigeants qui viendront servir le peuple et non se servir. Les africains doivent également mettre en valeur leurs ressources naturelles dans un partenariat gagnant-gagnant, nationaliser certaines compagnies étrangères qui doivent forcement être du domaine de l’Etat, les intérêts de nos Etats doivent primer par-dessus tout. Ensuite les africains doivent aller vers une intégration beaucoup plus poussée en donnant par exemple la chance aux idées panafricaines car aujourd’hui dans le contexte actuel de la globalisation et de la mondialisation un Etat ne peut se suffire à lui seul. Il faut que les africains créent un marché africain comme le disait le capitaine Thomas Sankara. L’avenir de l’Afrique passera forcement par le panafricanisme qui reste encore pour l’Afrique un idéal. En fin avec les idées panafricaines qui visent l’union politique, économique et culturelle de l’Afrique, les africains doivent cesser toute coopération non profitable avec des institutions comme le FMI, la Banque mondiale, les nations unies, l’Union Européenne,…il faut donner la chance à une nouvelle coopération sud-sud qui peut bien marcher avec certains pays asiatiques et de l’Amérique Latine.

http://jeunessafricaine.blogspot.fr/2013/04/lafrique-est-riche-mais-pourquoi-les.html

L’Afrique serait un continent pauvre et mourant. Est-ce vrai ? ElIe ne survivrait que grâce à la charité occidentale ? Et ceci ? Et si l’Afrique était un continent très riche de ressources naturelles, avec, mondialement, 6 pays sur 10 parmi les plus florissants du monde ? Avec une forte augmentation continue de leur PIB ? Ceci les chiffres le martèlent. Et si, lorsque qu’elle reçoit 100 milliards de $, il lui était pris 500 milliards de $ et plus ? Et si c’est bien l’Afrique qui aide l’occident et non l’inverse ? Etc.

 La diffamation permanente de l’Afrique par les médias ?

Cette partie constitue la partie la plus développée de l’article puisque c’est là que siège l’incroyable. Tout le système organisé de pillage ne peut continuer que parce que l’image d’une Afrique pauvre et mourante qui ne survit que grâce à la charité occidentale est martelée sans cesse à coups de millions de $. Parfois même donnés par de généreux donateurs, ces dollars – oui à travers les ONG qui véhiculent fortement cette image. Ou qui sont instrumentalisées pour. Donc l’Afrique est le continent le plus riche telle est la vérité. Ce pourquoi elle est tant pillée. Sinon pourquoi tant de convoitises si c’était vraiment un continent…si pauvre ? Allons donc ! Non l’occident dépend – par contre – énormément de l’Afrique et il veut maintenir « l’aide gratuite » que constituait le colonialisme. Il ne le peut que par l’image.

La France se vante d’avoir développé des infrastructures en Afrique. Elle prétend avoir agi contre l’analphabétisme et avoir construit des écoles,  des dispensaires, des routes, des ponts, des chemins de fer, des bâtiments administratifs etc….Toutes ces infrastructures ont été construites pour l’exploitation de l’Afrique au profit de la France avec l’argent des africains.

Concernant l’analphabétisme seulement 8% des africains étaient scolarisés par la construction d’écoles et la formation d’enseignants. En outre les programmes des écoles visaient à une aliénation culturelle des africains et étaient calqués sur ceux de l’enseignement en France avec comme langue le français qui était obligatoire. Le but de l’enseignement en Afrique imposé par la France était d’assimiler les africains tout en les maintenant dans un état de peuples inférieurs et en leur refusant tout droit légitime.

Concernant les infrastructures : dispensaires, routes, ponts, ports, chemins de fer, bâtiments administratifs, la France les a construit exclusivement dans le cadre de l’exploitation, du pillage de l’Afrique et à son profit. Le but des dispensaires était de mettre sur pied la main d’œuvre afin de lui assurer des soins élémentaires pour qu’elle  soit utilisable. Dans ces dispensaires, les africains (et cela jusqu’à aujourd’hui) étaient utilisés comme cobayes pour des expérimentations médicales (nouveaux médicaments, vaccins etc… ). Les routes, voies ferrées, ponts, ports, chemins de fer, étaient construits afin d’assurer le transport des matières 1ères pillées vers les ports français où elles étaient acheminées vers des usines de transformation en France. La France bâtissant sa santé économique sur la misère de l’Afrique, n’avait aucun intérêt à ce que les matières premières africaines soient transformées en Afrique, ce qui contribuerait au développement économique de l’Afrique et créerait des emplois pour les Africains. L’Afrique 1er continent de la planète pour la richesse de son sous-sol devait rester pauvre pour le bien-être des européens. Quand aux bâtiments administratifs : banques et autres vous comprenez leur nécessité dans le cadre de ce pillage. Les banques servaient au transfert en France de l’argent gagné sur le dos des africains. Tout était fait, calculé pour annihiler l’Afrique et la mettre au service total de la France qui agissait aussi pour ses homologues européens et américains.

Les dépenses engendrées pour ces infrastructures n’étaient nullement initiées par le pays qui en bénéficiait totalement : la France, mais par les pays africains colonisés, donc par les africains

Comment étaient financées ces infrastructures ? Elles étaient financées par l’argent des pays conquis à travers des caisses de réserve du budget général des pays africains, argent ponctionné sur les recettes du pays. Comment étaient alimentées ces caisses de réserve ? Le pays conquis ne devait rien coûter à la métropole. Quand les pays européens traversaient des crises financières, ils se servaient dans ces fonds de réserve pour se renflouer. Ces fonds de réserve étaient alimentés par un système fiscal extrêmement lourd appelé Impôt de capitation et pris sur les populations africaines. En cas de non-paiement de cet impôt les africains subissaient de très lourdes sanctions. Ces fonds de réserve étaient aussi alimentés par les ressources des pays : or, matières 1ères. Ces caisses de réserves faisaient vivre la France. Les colonies, plus riches que la France qui se maintient jusqu’à ce jour par sa présence militaire et ses coups d’état fomentés depuis Paris faisaient vivre et cela continue, des milliers de militaires et fonctionnaires français

La charte de l’impérialisme (voir chap la charte de l’impérialisme)

une charte de la servitude, l’Afrique toujours dominée à huis clos.

Savez-vous pourquoi l´élite africaine, les richesses africaines et les chefs d´État d´Afrique sont-ils au service de l´Occident ? Savez-vous pourquoi l’apartheid, la colonisation, le néocolonialisme voire la Françafrique ont-ils existé ? Vous demandez-vous pourquoi l’Africain est pauvre alors que son continent regorge de tant de richesses ? Vous êtes-vous une fois demandé pourquoi le continent noir ne connaît que des despotes qui dilapident sans état d’âmes les deniers publics qu’ils déposent ensuite en Occident ? Savez-vous pourquoi les nationalistes africains (Lumumba, Sankara, Edouardo Mondlane ou Amilcar Cabral) ont-ils été assassinés ? Savez-vous pourquoi les peuples d’Afrique sont-ils bâillonnés ou pourquoi les “démocrates” occidentaux cautionnent-ils la dictature et étalent le tapis rouge pour accueillir en pompe les potentats qui nous gouvernent ?

A toutes ces questions, la Franco-ivoirienne Mireille Saki a trouvé la réponse au Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren en Belgique. Elle y a découvert un document inédit longtemps gardé secret : la Charte de l’impérialisme. Dans ce protocole de 28 articles se trouve le plan macabre qui maintient l’Africain dans la misère et qui soumet l’Afrique dans la servitude.

Cette charte a été élaborée à Washington pendant la traite négrière, ensuite discrètement négociée à la Conférence de Berlin en 1885 pendant que les puissances Occidentales se partageaient l’Afrique ; renégocié secrètement à Yalta au moment du partage du monde en deux blocs après la Deuxième guerre mondiale et pendant la création de la Société des Nations, l’ancêtre de l’ONU.»

Les maux dont souffre l’Afrique ne sont pas le fruit du hasard. Ils ont été planifiés depuis des siècles. L’Africain dont on se demandait s’il avait une âme est sous perfusion par la volonté des maîtres du monde.

Mireille Saki a éventré le boa en publiant ce document exclusif dans son livre intitulé

LA POLITIQUE AFRICAINE DE LA FRANCE
Grace au pillage des ressources naturelles de l’Afrique et aux revenus tirés du Franc CFA (440 milliards d’euros par an) la France peut se permettre de régner, agir en grande puissance et se manifester dans les assemblées internationales : ONU, OTAN,G7, G20 etc……Les autres pays européens ont dénoncé cette politique africaine en disant que la France n’était pas sur un pied d’égalité avec eux en matière de développement car elle bénéficie d’avantages exorbitants et injustes qu’ils n’ont pas.

De Gaulle, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande ont tous appliqué la même politique néo-coloniale en Afrique. Le bilan est là. Plus de 50 ans après les décolonisations françaises en Afrique, toutes les plus grosses compagnies et acteurs économiques sont dans la main des expatriés français. Les entreprises françaises (Bouygues, Orange, Bolloré, Aréva, Lafarge, Axa, BNP Paribas, ect …) possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. Idem dans le commerce, la construction et l’agriculture. Trop occupés à survivre au quotidien, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les Européens. Les intentions criminelles de l’occident sur l’Afrique n’ont pas évolué même après l’abolition de l’esclavage en Europe et aux États Unis D’Amérique. Helmut Kohl démocrate d’Allemagne et Chancelier de 1982-1998, échangeant dans un cercle très restreint d’amis, lâcha presque révolté : —« Il ne saurait être question de laisser l’Afrique s’industrialiser ; l’occident ne se laissera plus surprendre une deuxième fois. L’Asie lui oppose une sérieuse concurrence aujourd’hui, parce que l’occident avait été distrait face à son développement ! ». _En 2001 lors d’un entretien, en marge du sommet France-Afrique, à propos des africains, l’ancien président français, Jacques Chirac déclare : —« «Nous avons saigné l’Afrique pendant quatre siècles et demi, ensuite, nous avons pillé ses matières premières ; Au nom de la religion, on a détruit leur culture et maintenant, on leur pique leurs cerveaux grâce aux bourses. Puis, on constate que la malheureuse Afrique n’est pas dans un État brillant, qu’elle ne génère pas d’élites. Après s’être enrichi à ses dépens, on lui donne des leçons. On oublie seulement une chose. C’est qu’une grande partie de l’argent qui est dans notre porte-monnaie vient précisément de l’exploitation, depuis des siècles, de l’Afrique. Il faut avoir un petit peu de bon sens. Je ne dis pas de générosité. De bon sens, de justice, pour rendre aux Africains, je dirais, ce qu’on leur a pris. Si on veut éviter les pires difficultés, avec les conséquences politiques que ça comporte dans un proche avenir». (Jacques Chirac Président de la République Française)» Jacques Chirac (entretien avec Pierre Péan, à propos des africains, en marge du sommet France-Afrique de janvier 2001, au Cameroun rapportés par Le Monde, 13 février 2007. L’inconnu de l’Élysée, Fayard, 2007). _En 2008, il dit : —-« Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas » _En 1957, François Mitterrand Le prédécesseur de Jacques Chirac avait déjà prophétisé que : —-« Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’ histoire au 21e siècle » ? Quant à De Gaulle il disait déjà : —-« La France serait un petit pays du tiers monde sans l’Afrique.» _Et récemment Jacques Chirac récidivait. Voici une courte transcription de l’extrait : —« Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques vient précisément de l’exploitation du continent africain

Jacques Chirac Nous devons être honnêtes et reconnaître qu'une grande partie de l'argent de nos banques vient précisément de l'exploitation du continent africain
Jacques Chirac

Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent de nos banques vient précisément de l’exploitation du continent africain

Vladimir Poutine L'Afrique est 1000 fois plus riche que l’Europe en sous sol, mais aussi 1000 fois plus pauvre que l’Europe en développement. Il suffit seulement que les présidents africains créent leur propre monnaie, et une monnaie générale, je vous donne ma parole que l’Europe immigrera vers l’Afrique

Vladimir Poutine

L’Afrique est 1000 fois plus riche que l’Europe en sous sol, mais aussi 1000 fois plus pauvre que l’Europe en développement. Il suffit seulement que les présidents africains créent leur propre monnaie, et une monnaie générale, je vous donne ma parole que l’Europe immigrera vers l’Afrique

Nicolas Sarkozy : La France ne peut permettre que ses anciennes colonies créent leur propre monnaie pour avoir le contrôle total sur leur banque centrale; Si cela se produit ; ça sera une catastrophe pour le trésor public qui pourra entraîner la France au rang de 20è puissance économique mondiale
Nicolas Sarkozy 

La France ne peut permettre que ses anciennes colonies créent leur propre monnaie pour avoir le contrôle total sur leur banque centrale; Si cela se produit ; ça sera une catastrophe pour le trésor public qui pourra entraîner la France au rang de 20è puissance économique mondiale

LE FCFA UNE VÉRITABLE ESCROQUERIE

FCFA veut dire Franc des Colonies Françaises d’Afrique

Créé par la France en 1945, le CFA est la seule monnaie coloniale en circulation dans le monde. Le CFA est une exception et qui a de bien réelles répercussions sur les économies de 14 pays africains. Depuis 1945, la France doit à l’Afrique plus de 13 000 milliards d’euros suite à la mise en place du CFA. Sommes-nous encore à l’époque coloniale?

Le Franc CFA est un poison mortel pour les pays qui utilisent cette monnaie. En effet, ces pays sont obligés de verser plusieurs milliards d’euros chaque année au trésor français. Ce n’est pas de la fiction ou encore un mythe mais c’est la réalité. Des journaux indépendants en Europe accusent la France de voler 440 milliards d’euros aux africains chaque année à travers le Franc CFA.

Les pays de la zone CFA comptent parmi les moins avancés économiquement sur le continent africain.

En outre, . Il faut noter que les francs CFA sont fabriqués en France à Chamalières et Pessac donc en dehors du continent africain.

la France peut de ce fait bloquer ou diminuer à tout moment la quantité de billets de cfa dont les africains ont besoin pour faire fonctionner leurs économies.

De surcroit il y a en Afrique 2 francs CFA : Le CFA des pays d’Afrique centrale et le CFA des pays d’Afrique de l’Ouest. Ces 2 francs CFA ne sont pas convertibles entre eux et n’ont pas la même valeur en Euro au change. Quelqu’un d’un pays d’Afrique centrale ne peut rien acheter dans un pays d’Afrique de l’Ouest (ou inversement) avec son CFA, Il est obligé de le changer en Euro, puis de le convertir dans l’autre monnaie du CFA. Selon vous qui gagne ? encore la France dans la conversion de ces 2 francs CFA qui va remplir ses poches.

LE SYSTÈME CFA

Ce que vous devez comprendre, c’est qu’en ayant le Franc CFA comme monnaie d’échange, chaque citoyen africain de la zone Franc verse 5000 francs CFA (Soit 7€50) par jour à la France via le trésor français.

C’est donc 225 euros par mois par africain soit 150.000 francs CFA et 2700 euros par an soit 1.800.000 francs CFA. 150 millions d’Africains environ dans la zone CFA versent 400 milliards d’euros chaque année pour la stabilité du Franc CFA et également pour le coût de la fabrication de ladite monnaie…

Pendant ce temps 1 africain sur 2 dans cette même zone vit avec moins de $1 (500 francs) par jour. Ce qui signifie que ces Africains là payent 10 fois plus que ce qu’ils gagnent pour la stabilité de la monnaie. Plus de 13.000 milliards d’euros de liquidités appartenant aux Africains sont actuellement conservés en France. La France place cet argent en bourse et empoche les intérêts alors qu’ils devraient être ajoutés à cette réserve : l’argent des africains.

Les africains versent des royalties au trésor de France pour la convertibilité, la fixité et la transférabilité du Fcfa vers l’Afrique sans oublier les comptes d’opération Fcfa au trésor de France qui absorbent près de 50% des réserves de change des pays africains francophones.

Concernant ces fonds détenus par le Trésor français il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays africains, seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; si il y a un bénéfice sur ces investissements ; ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch. Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire…

Les dirigeants africains complices de la misère en Afrique et mis au pouvoir avec la complicité de la France

La France conserve l’argent des Africains et elle envoie des convois humanitaires pour sauver ces Africains… Alors que sur les 13.000 milliards d’euros, il faudrait juste 130 milliards (soit 1%) pour éradiquer la pauvreté qui sévit en Afrique. Chaque africain se sentirait plus comme un Saoudien ou encore un Qataris.

Cependant pourquoi les présidents africains ne changent-ils pas cette monnaie?

Il faut savoir que ce système permet à ces dirigeants des 14 pays africains un siphonnage des ressources de leurs propres pays vers Paris et bien d’autres capitales européennes. Le CFA n’a pas de limites à la convertibilité, donc les élites locales ont tout le loisir de placer leur argent sur des comptes étrangers ou d’acheter des biens en France. C’est le véritable point central qu’il faille mettre sur la table.

Les élites Africaines n’ont pas d’intérêt à faire évoluer ce système car ils s’enrichissent avec ce système. C’est pour cela que beaucoup d’économistes africains parlent de servitude volontaire. Croyez vous vraiment que si il y avait des panafricains nationalistes comme dirigeant à la tête de ces états cette monnaie devait-elle exister? Non.

 Pillage de l'Afrique par la France
Le franc cfa condamne l'Afrique à l'appauvrissement......
Pillage de l'Afrique par les pays occidentaux et asiatiques

Macron veut une Europe plus engagée en Afrique

Aujourd’hui, existe-il un seul président panafricain dans cette zone? Non pas encore car le franc CFA continue d’exister dans ces 14 pays Africains à savoir: Le Bénin; La Côte d’Ivoire; La Guinée-Bissau; Le Burkina Faso; Le Mali; Le Niger; Le Sénégal; Le Togo; Le Cameroun La République centrafricaine; La République du Congo; Le Gabon; La Guinée équatoriale; Le Tchad et les Comores.

Ce sont les populations locales qui doivent prendre conscience de cette escroquerie quitte à créer des soulèvements populaires car cette monnaie tue le citoyen Africain et enrichie ses dirigeants puis la France en toute impunité. Plus de 13 000 milliards d’euros d’argent des africains sont dans des banques en France à l’heure actuelle pendant que les Africains vivent en dessous du seuil de pauvreté.

La société civile Africaine et les peuples d’Afrique ne penseraient-ils qu’il faille détruire ce système?  Source: Deutsche-wirtschafts-nachrichten.de TellMeMore Tv

La France endette les PAZF avec les capitaux des PAZF (Pays Africains de la Zone Franc)

La France place les immenses capitaux africains dans les établissements financiers ayant les meilleurs taux de rémunération. Elle s’approprie logiquement le différentiel des taux d’intérêts. Par exemple elle garantit le paiement aux africains d’un taux d’intérêt de 2% alors qu’elle perçoit une rémunération de 4,5% . Elle conserve un différentiel de taux d’intérêt de 2,5%. Ainsi grâce aux capitaux que les africains lui ont confiés naïvement, la France a pu obtenir des ressources financières considérables. Sur celles ci, elle puise une partie pour la prêter aux PAZF à des taux d’intérêt compris entre 3 et 10% l’an afin de montrer au monde entier ses actes de générosité envers cette Afrique qu’elle prétend aider. C’est ce qu’on appelle l’aide financière de la France à ses anciennes colonies.

Les élites Africaines n’ont pas d’intérêt à faire évoluer ce système car ils s’enrichissent avec ce système. C’est pour cela que beaucoup d’économistes africains parlent de servitude volontaire. Croyez vous vraiment que si il y avait des panafricains nationalistes comme dirigeant à la tête de ces états cette monnaie devrait-elle exister ? Non.

Aujourd’hui, existe-il un seul président panafricain dans cette zone ? Non pas encore car le franc CFA continue d’exister dans ces 14 pays Africains à savoir : Le Bénin; La Côte d’Ivoire; La Guinée-Bissau; Le Burkina Faso; Le Mali; Le Niger; Le Sénégal; Le Togo; Le Cameroun; La République centrafricaine; La République du Congo; Le Gabon; La Guinée équatoriale; Le Tchad et les Comores.

Il est à noter que cette situation évolue vers le changement , Le Mali est l’exemple à suivre

Ce sont les populations locales qui doivent prendre conscience de cette escroquerie quitte à créer des soulèvements populaires car cette monnaie tue le citoyen Africain et enrichie ses dirigeants puis la France en toute impunité. Plus de 13 000 milliards d’euros d’argent des africains sont dans des banques en France à l’heure actuelle pendant que les Africains vivent en dessous du seuil de pauvreté.

La société civile Africaine et les peuples d’Afrique ne penseraient-ils qu’il faille détruire ce système?

Source: Deutsche-wirtschafts-nachrichten.de TellMeMore Tv

Jacques CHIRAC avoue ce qui suit :

<< On oublie une chose: c’est qu’une grande partie de l’argent qui est dans notre porte-monnaie vient précisément de l’exploitation depuis des siècles de l’Afrique. Pas uniquement, mais beaucoup vient de l’exploitation de l’Afrique ! Alors il faut avoir un petit peu de bon sens. Je ne dis pas de générosité, mais de bon sens, de justice pour rendre aux Africains, …ce qu’on leur a pris. D’autant que c’est nécessaire si l’on veut éviter les pires convulsions ou les difficultés avec les conséquences politiques que ça comporte dans le proche avenir>>

 La constitutionnalité de la monnaie Sur le plan constitutionnel battre monnaie est un droit régalien qui relève de la compétence exclusive du peuple souverain.

Par exemple, la Constitution de la République Fédérale Islamique des Îles Comores affirme : « Relève de la compétence exclusive du peuple la matière suivante : Monnaie …»[1],

Dans toutes leurs constitutions nationales, les quinze pays membres de la zone franc affirment unanimement que seule la loi votée par le Parlement « détermine le régime d’émission de la monnaie »[2].

La constitution du Mali, dans son TITRE VI et ARTICLE 70 stipule que

« La Loi fixe les règles concernant : Le régime d’émission de la monnaie, l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impôts »

[1] Titre II, Article 9 de la Constitution des Comores.

[2] Voir par exemple le Titre V article 71, de la constitution ivoirienne

Le CAS de la France qui a opté pour l’euro

7 février 1992 : Signature du Traité sur l’Union Européenne à Maastricht (Pays-Bas).

20 septembre 1992, approbation en France par référendum, à une courte majorité, du Traité de Maastricht.

 

 

 

IMAGE DE GAULLE

Le Franc CFA a été créé le 25 décembre 1945 par la France selon l’article 3 du décret n° 45-0136 et publié au Journal Officiel français du 26 décembre 1945.

 

Ce décret a été signé par Charles de Gaulle en sa qualité de Président du Gouvernement Provisoire, le Ministre des finances Réné PLEVEN et par le ministre des colonies Jacques Soustelle.

De Gaulle=le père du Franc CFA

Composition des Conseils d’Administration

Les Banques Centrales africaines sont administrées chacunes par un C.A. Comprenant :

nà la BEAC : 13 Administrateurs dont trois pour la République Française[1].

nà la B.C.C. : 8 administrateurs dont quatre Français, désignés pour un mandat de quatre ans renouvelable[2].

nà la BCEAO : 16 Administrateurs, soit deux par pays « participant à la gestion de la Banque »[3]. A ceux-ci s’ajoutent pour la représentation de la France « deux administrateurs désignés par le gouvernement français », qui « participent au C.A. de la BCEAO, dans les mêmes conditions et avec les mêmes attributions que les Administrateurs désignés par les Etats Membres de l’Union »[4].

 

[1] Article 3 des statuts de la BEAC.

[2] Article 34, Titre III de l’Accord de Coopération monétaire entre la République Française et la République Fédérale Islamique de Comores.

[3] Article 49 des statuts de la BCEAO.

[4] Article 10 de l’Accord de Coopération entre la France et les pays africains de l’UMOA.1973

 Le droit de véto statutaire de la France

* Dans les Comores, le C.A. « délibère valablement lorsque au moins six de ses membres sont présents ou représentés. Les délibérations doivent être adoptées par 5 au moins des membres présents ou représentés »[1]

* Le C.A. de la BEAC « délibère valablement lorsque au moins un administrateur par Etat membre et un Administrateur Français sont présents ou représentés »[2]. Le droit de veto français s’exerce également lors de la nomination du Gouverneur de la BEAC. Car, « le Gouverneur est nommé à l’unanimité par le C.A., sur proposition du gouvernement gabonais après agrément des autres Gouvernements des États membres et de la France »[3].

La BCEAO souligne que les modifications de ses propres statuts et les autres décisions capitales comme par exemple la création monétaire « doivent recueillir l’unanimité des membres de C.A. »[4].

En effet, « la BCEAO a le privilège exclusif d’émettre des signes monétaires, billets et monnaies métalliques ayant cours légal et pouvoir libératoire dans les Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine>>[5] Par ailleurs, << sur proposition du Conseil d’Administration de la Banque Centrale, le Conseil des Ministres de l’Union statue sur la création et l’émission des billets et monnaies métalliques….. »[6]

[1] Statuts de la BCC des Comores, Titre III, Article 38. [2] Statuts de la Convention de coopération monétaire entre les pays de la BEAC et la France, Article 38. [3] Article 43 de la BEAC. [4] Statuts de la BCEAO, Article 51. [5] Article 6:de la BCEAO [6] Article 7 de la BCEAO

L’appauvrissement des Africains par la robustesse de l’euro

La surévaluation du franc CFA appauvrit les exportateurs africains deux fois au moins.

Premièrement, les Africains devenus moins compétitifs à cause du FCFA surévalué perdent des parts significatives de leurs marchés étrangers au profit de leurs concurrents mondiaux.

Deuxièmement, les Africains perdent beaucoup d’argent lorsque leurs recettes d’exportation sont converties en euros. Par exemple leur recette d’exportation de 1.500 000 000 de dollars équivalent à 1 500 000 000 d’euros si un euro est égal à un dollar. En revanche, cette même recette d’exportation se réduit à 1 000 000 000 d’euros[1] lorsque l’euro s’apprécie et s’échange à 1,5 dollar. On constate ici une perte de change sérieuse des Africains de 500 000 000 de dollars[2] correspondent à 250 milliards de francs CFA[3]. Cela veut dire que si l’euro vaut demain le double de la devise américaine, les revenus d’exportation des Africains seront amputés automatiquement de leur moitié.

L’autonomisation de la dette extérieure des PAZF par la fixité de parités

Au cas où l’euro est plus faible que le dollar, la dette africaine en dollars augmente mécaniquement et en toute autonomie, sans un emprunt supplémentaire contracté par l’Afrique. On dit que la dette africaine s’autonomise. Les Pays de la zone franc sont donc perdants avec un euro plus faible que le dollar

Exemple: Soit une dette africaine de 100 milliards de dollars

a)- Si 1$ = 1€, alors 100 milliards de dollars de dette = 100milliards d’euros

b)-Mais si 1$= 1,25 euro ou si 1euro =0,80 dollar alors la dette africaine devient 125milliards d’euros

car on aura100 milliards de dollars *1,25 euros =125 milliards d’euros à payer par l’Afrique

Le fonctionnement des comptes d’opérations:

L’origine nazie des comptes d’opérations !

« En vertu d’un accord intervenu en 1940, la France supportait les charges des exportations industrielles ou commerciales faites à destination de l’Allemagne. En contrepartie , elle avait un crédit en Allemagne en marks. Ce crédit, elle ne pouvait en disposer que pour les payements à faire en Allemagne, donc des charges supplémentaires pour sa trésorerie.

La convention entre la France et l’Afrique de la zone franc stipule que :

« Les Etats membres conviennent de mettre en commun leurs avoirs extérieurs dans un fonds de réserves de change. Ces réserves feront l’objet d’un dépôt auprès du Trésor Français dans un compte courant dénommé compte d’opérations. »[1] Et « la banque versera au compte d’opérations les disponibilités qu’elle pourra se constituer en dehors de sa zone d’émission. »[2]

En contrepartie du respect rigoureux de ce principe (de centralisation des réserves de change à Paris) par les Africains, le Trésor Français s’engage à fournir toutes les sommes dont les Banques centrales africaines peuvent avoir besoin, aussi bien pour leurs règlements à l’intérieur de la zone que pour leurs paiements extérieurs en devises[1].

« Le compte d’opérations peut devenir débiteur sans qu’aucune limite ne soit assignée à ce découvert. Lorsque le solde est débiteur, le Trésor Français perçoit des intérêts »[2] payés par les Africains. Dans le cas contraire, c’est-à-dire lorsque le solde du compte d’opérations est créditeur, le Trésor Français verse des intérêts aux Africains.

  1. Article 11 de la convention de coopération monétaire entre la France et les Etats membres de la B.E.A.C., 13 Mars 1973.
  2. Article 2 de la convention de compte d’opérations entre la France et les pays africains de la zone franc (les PAZF).

 De 1945 à 1973, quand les Africains exportaient par exemple les matières premières pour 100 milliards de dollars, ils déposaient tous les 100 milliards de dollars dans le Trésor français. De 1973 jusqu’en 2005, s’ils exportaient pour 100 milliards de dollars, les Africains étaient obligés de déposer 65 milliards au Trésor français dans le fameux compte d’opérations

Depuis le 20 septembre 2005, on est passé à 50% Pour l’Afrique de l’ouest et 60% Pour l’Afrique centrale. Ce qui veut dire que si les Africains exportent à hauteur de 100 milliards de dollars ou d’Euros, de Yuans, etc. ils sont tenus de déposer 50 milliards en France.

Et lorsqu’un acteur quelconque vient acheter les matières premières africaines, il les paye en dollars. Pour l’Afrique centrale, 60% de ces dollars sont purement et simplement récupérés par la Banque de France, et seulement 40% descendent en Afrique. Pour l’Afrique de l’ouest c’est 50% (restent à la Banque de France) et 50% descendent en Afrique. La France écrit alors dans les comptes d’opérations des pays africains qu’ils ont l’équivalent des 60% de crédit en plus. Officiellement la France retient cet argent pour garantir le taux de change Fixe 1€=655fcfa. D’abord on nous dit que le taux est Fixe, ensuite on apprend qu’en réalité ça ne l’est pas.

Les conséquences majeures :

La France dit aux Africains d’exporter les matières premières dont elle a besoin pour 100 millions d’euros par exemple. Lorsque les Africains ont exporté, au lieu de les payer, la France prend son stylo et écrit un signe PLUS dans le compte. Elle ne débourse aucune devise. Or si ce sont les Nigérians ou les Ghanéens qui exportent, la France est obligée de sortir 100 millions d’euros des coffres forts pour les payer.

La France se sert pour combler son déficit budgétaire ou pour amortir, c’est-à-dire payer sa dette.

Si un dirigeant de la zone CFA n’obéit plus aux ordres de la France, elle bloque ses réserves de devises en fermant les banques et cela pousse la population à se rebeller contre le dirigeant. C’est ce qui s’est passé avec Gbagbo, ne pouvant plus prendre des devises à la France, il a décidé de créer la monnaie ivoirienne et à partir de là, la décision a été prise pour le bombarder.

Par ce principe, il y a donc actuellement environ 8000 milliards de francs CFA venant de la BCEAO et la BEAC stockés au Trésor public, soit plus de 12 milliards d’euros.

Rien que pour l’année 2015, la BCEAO et la BEAC ont été contraintes de confier au trésor français 50% de leurs réserves, soit 6700 milliards de francs Cfa pour ne recevoir en rémunération que 45 milliards en intérêts, soit 0,70% de rendement du fait que nos banques centrales prêtent au trésor français à un taux négatif de -0,25%. Pire, la part d’intérêts versée aux banques centrales est comptabilisée dans l’Aide Publique au Développement !

Au niveau de la BEAC, les Etats d’Afrique centrale auront empoché quelque 21,2 milliards de Fcfa d’intérêts payés par le Trésor public français pour avoir déposé dans le fameux compte d’opération quelque 3281 milliards à fin 2015 et 3702 milliards de Fcfa à fin 2014, soit une moyenne de 3491,5. Là également le taux de rendement moyen n’est que 0,60%.

Le problème c’est que pendant ce temps, les Etats africains empruntent à des taux exorbitants. Pas plus tard que vendredi 29 juillet 2016, la Côte d’Ivoire a levé sur le marché ouest-africain quelque 120 milliards de Fcfa au taux moyen pondéré de 3,25%. Il s’agit là d’un excellent taux d’intérêt dans la sous-région où la Côte d’Ivoire possède la meilleure notation. D’autres pays comme le Bénin ou le Togo n’ont pas cette chance. Le 19 juillet dernier, le Bénin a emprunté, sous forme d’émission obligataire, la somme de 35 milliards au taux de 5,28%. La dernière sortie du Togo sur le marché international a été faite au taux de 6,5%.

Ainsi, d’après les états de synthèse de la BCEAO au 31 décembre 2015, ce financement de l’Etat français par les économies des huit pays de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) est de 3405 milliards de FCFA à fin 2015, contre 3097 milliards en 2014, soit l’équivalent de près de la moitié du PIB sénégalais

La France utilise les intérêts financiers africains pour endetter les Africains

Exemple :12000 milliards placés à 3%

Les stocks d’or africains déposés à la Banque de France

Les comptes d’opérations dépouillent les Africains de leurs stocks d’or pour couvrir la garantie du FRANC CFA Car « la couverture du Franc CFA est assurée par l’ensemble des devises et de l’or centralisé par le pool commun à la zone franc » (1).

Par exemple, le stock d’or africain de la BCEAO détenu à la Banque centrale de la France, au 31 décembre 2001, est estimé à 206,528 milliards de francs CFA (2)

(1) Bulletin de la BCEAC, n° 7 août-sept 1966 P. 488

(2) Rapport sur le Contrôle des Etats Financiers de la BCEAO Exercice Clos le 31/12/2001

 

Les faits démontrent rigoureusement que ce principe de libre transférabilité des capitaux dépouille, en toute impunité, les PAZF de gigantesques ressources financières dont ils ont un besoin vital pour construire leurs économies. Et cette émigration énorme des F CFA oblige aussi les Banques Centrales africaines à gaspiller leurs réserves de change dans le rachat de leur propre monnaie. Par exemple, « pour les six premiers mois de 1993, les rachats par la BCEAO des billets de son émission se sont élevés à 162,1 milliards contre 106 milliards un an plus tôt. ». (8)

(8) BCEAO, Direction centrale des Etudes et de la Prévision, 17 Août 1993,

Pour la seule Côte d’Ivoire, dans la même période, les rachats des billets F CFA s’estimaient à « 48,6 milliards contre 30,6 milliards », un an plus tôt. (9)

(9) Ibid

Peut-on quitter la zone Franc unilatéralement ?

– « Article 13 – A la demande de tout État signataire du présent Accord qui estimerait que l’évolution du régime défini par cet Accord compromet ou risque de compromettre substantieilement ses intérêts, les États signataires se concerteraient sans délai afin de décider des mesures appropriées. Si aucune décision ne pouvait être arrêtée en commun, le présent Accord pourrait être dénoncé par tout signataire. Én cas de dénonciation par un État membre de l’Union, le présent Accord demeure en vigueur entre les autres États signataires » (1)

Il est donc possible juridiquement d’abandonner unilatéralement le Franc cfa comme l’ont fait le Maroc (en 1957), la Tunisie (en 1958),l’Algérie ( en 1963), le Mali (en 1962), la Mauritanie ( en 1975 ) et tant d’autres pays qui ont aujourd’hui d’excellents rapports avec la même France !!!

(1).

Accord de coopération entre la République Française et les Républiques membres de l’Union monétaire ouest africaine, Dakar le 4 décembre 1973

 Renationaliser toutes les sociétés d’Etat qui ont été privatisées sous la pression du FMI et la Banque Mondiale et contre les intérêts des Africains.

Affirmer la souveraineté nationale sur l’économie selon la résolution de l’O.N.U. n° 1803 suivante : La souveraineté permanente des peuples et des nations sur leurs richesses et ressources naturelles, déclare ce qui suit :

1) Le droit de souveraineté permanent des peuples et des nations sur leurs richesses et leurs ressources naturelles doit s’exercer dans l’intérêt du développement national et du bien-être de la population de l’Etat intéressé.

2 )La prospection, la mise en valeur et la disposition de ces ressources ainsi que l’importations des capitaux étrangers nécessaires à ces fins devraient être conformes aux règles et conditions que les peuples et nations considèrent en toute liberté comme nécessaires ou souhaitables pour ce qui est d’autoriser, de limiter ou d’interdire ces activités.

3) Dans les cas où une autorisation sera accordée, les capitaux importés et les revenus qui en proviennent seront régis par les termes de cette autorisation, par la loi nationale en vigueur et par le droit international. Les bénéfices obtenus devront être répartis dans la proportion librement convenue, dans chaque cas entre les investisseurs et l’Etat ou ils investissent, étant entendu qu’on veillera à ne pas restreindre, pour un motif quelconque, le droit de souveraineté dudit Etat sur les richesses et ses ressources naturelles.

La nationalisation, l’expropriation ou la réquisition devront se fonder sur des raisons ou des motifs d’utilité publique, de sécurité ou d’intérêt national, reconnus comme primant les simples intérêts particuliers ou privés, tant nationaux qu’étranger. Dans ces cas, le propriétaire recevra une indemnisation adéquate, conformément aux règles en vigueur dans l’Etat qui prend ces mesures dans l’exercice de sa souveraineté et en conformité du droit international. Dans tout cas où la question de l’indemnisation donnerait lieu à une controverse, les voies de recours nationales de l’Etat qui prend lesdites mesures devront être épuisées. Toutefois, sur accord des Etats souverains et autres parties intéressées, le différend devrait être soumis à l’arbitrage ou à un règlement judiciaire international.( A suivre )

LE FRANC CFA ET L’EURO CONTRE L’AFRIQUE PAR Nicolas AGBOHOU
Le franc CFA c’est d’abord la servitude de 15 pays d’Afrique à la monnaie française : un système à parité  fixe sans équivalent dans l’histoire qui ligote la monnaie de 15 pays d’Afrique francophone à la monnaie française:hier le franc, aujourdhui l’euro. Le franc cfa est créé le 25 décembre 1945 par le président Ch Degaulle, René Pleven ministre des finances et Jacques Soustelle ministre des colonies, tous trois fervents acteurs de l’agression coloniale contre l’Afrique ; leur pays : la France vaincue et conquise par l’Allemagne hitlérienne vient de subir 5 ans d’occupation nazie, Outre la soumission des français aux allemands, cette occupation fut aussi un formidable champ d’exécution du nazisme monétaire externe allemand qui n’avait que 2 objectifs : soumettre et piller Curieusement, alors qu’il existe des tonnes d’ouvrage sur l’occupation nazie de la France, il n’existe quasiment rien sur le nazisme monétaire infligé par les allemands aux français : Pourquoi ?.

En 1940 le mark était coté à 20 francs. Cette manipulation du taux de change à l’avantage exclusif du conquérant,la France l’appliquera en l’accentuant à l’Afrique ; La France d’opprimée et exploitée par l’Allemagne hitlérienne est devenue oppresseur et exploiteuse de l’Afrique en usant du nazisme monétaire. Le franc Cfa outil de domination monétaire est avant tout une agression coloniale de l’Afrique et permet à la France de maintenir intact son système de domination monétaire des pays CFA malgré les « indépendances »qu’elle leur a accordé dans les années 60. Le franc Cfa met les pays africains dans un état d’infantilisation : au lieu de gérer leurs réserves ils les confient au Trésor français, idem pour leurs taux d’inflation et la fabrication de leur monnaie ; les PAZF (Pays Africains de la Zone Franc) qui hier étaient liés à la seule France, par l’intermédiaire de l’Euro sont désormais liés à toute l’Europe communautaire par des accords de coopération monétaires hérités de la colonisation.

Si les économies asiatiques ont commencé à s’épanouir après s’être débarrassées des vestiges du colonialisme qui les avaient saccagées et ruinées, les dirigeants africains eux n’ont pas compris que la reconstruction véritable de l’Afrique noire passe obligatoirement par le démantèlement préalable de tous les systèmes coloniaux . La zone franc est une source de misère et de sous développement des pays africains membres ; Les pays nouvellement industrialisés d’Asie n’ont pas eu besoin de recourir au tutorat de leurs anciens colonisateurs pour décoller économiquement, l’indépendance monétaire est l’une des conséquences logiques majeures de l’indépendance politique. En refusant d’assumer pleinement sa personnalité monétaire, l’Afrique de la zone franc renoue avec la dépendance et le sous développement permanent. Le Nigéria immense pays utilise sa propre monnaie et a un niveau de vie de loin supérieur à n’importe quel pays de la zone CFA .
La balkanisation de l’Afrique est le résultat de la conférence de Berlin de 1885. Elle a consisté à écarteler les peuples africains jadis unis et à fabriquer une multitude d’états microcosmiques très fragiles à l’aide de frontières artificielles tracées au tableau noir en Allemagne dans l’intérêt des seuls occidentaux. Cet émiettement de l’Afrique, fait de l’époque coloniale, a des conséquences politiques, économiques et sociales visibles et indéniables. Les premiers leaders africains formés à l’école coloniale ont été invités à réaffirmer et respecter strictement l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, conformément aux injonctions des puissances étrangères qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour écarter du pouvoir par tous les moyens les quelques rares élites fédéralistes ou panafricanistes. Ainsi le morcellement de l’Afrique a été consommé.

A l’époque coloniale, les états africains ne communiquaient guère entre eux. Les voies de communication (par terre, mer, fleuve) avaient été conçues pour relier uniquement la métropole à ces différentes parties cloisonnées du continent noir. Dirigés par des élites produites par les ancien maîtres, ces Etats africains post coloniaux n’ont connu aucune révolution économique comparable à celle constatée dans quelques pays asiatiques. Hier comme aujourd’hui les cultures d’exportation (cacao, huile d’arachide, de palme….) génératrices de devises ne sont pas transformées localement pour créer des valeurs ajoutées importantes susceptibles d’éradiquer la pauvreté et la misère du continent noir. Apres plus de 30 ans d’indépendance politique, les économies africaines se caractérisent toujours par leur extraversion et leur stricte dépendance vis à vis de celles du Nord qu’elles servent prioritairement au détriment des besoins nationaux. L’agro industrie fait toujours défaut sur le continent noir. L’extraversion des économies post coloniales est facilitée, entretenue et perpétuée par la convention de Yaoundé que la Communauté Economique Européenne a jugé indispensable de signer avec ses partenaires économiques africains aux fins d’assurer la sécurité de son approvisionnement en matières premières agricoles, minérales, minières, énergétiques. Cette Convention a porté différents noms: accords de Lomé, de Cotonou, Afrique Caraïbes Pacifique, APE. Les mécanismes fondamentaux de fonctionnement de ces accords s’opposent à l’industrialisation de l’Afrique noire. Car, grâce au désarmement douanier les pays africains membres sont encouragés à approvisionner l’industrie européenne en matières premières brutes, non transformées localement. En contrepartie, au nom de ces mêmes accords , l’Union Européenne est autorisée à inonder les marchés africains de tous leurs produits finis, sans aucune limite quantitative ni qualitative . Ces accords tuent dans l’œuf les entreprises locales africaines, transfèrent la valeur ajoutée aux pays du Nord et pérennisent la pauvreté de l’Afrique. La sous industrialisation du continent noir, cause essentielle de la pauvreté des peuples africains n’est donc pas un jeu du hasard. Ces accords instaurent le rapatriement sans limite des bénéfices réalisés dans le pays d’accueil, elles reconnaissent et légalisent la libre circulation des capitaux réalisés en Afrique. Les bénéfices rapatriés librement n’ont pas permis à l’Afrique de constituer une épargne indispensable au financement de l’industrialisation.

Il faut aussi souligner que l’Afrique noire a du mal à décoller économiquement parce qu’elle souffre essentiellement de la ” politique du 3è homme” qui consiste pour les puissances étrangères à utiliser des africains peu patriotes pour appauvrir et affamer leurs concitoyens ; Ces puissance les mettent en place, les soutiennent militairement et financièrement afin de pérenniser leur rayonnement et la maximisation de leurs intérêts géopolitiques, économiques, commerciaux, financiers…..Cette collaboration des leaders africains avec ces puissances étrangères explique la soumission du Cfa à l’euro.

En outre, la France à travers sa Banque Centrale : établissement public qui gère le Franc CFA, est chargée de définir la politique économique et sociale du pays car elle l’influence directement.

L’évolution historique des banques coloniales françaises a débouché sur la création des Banques centrales africaines (BCEAO,BEAC). En sollicitant la garantie monétaire de la France, les dirigeants africains ont accepté en contrepartie leur subordination, renonçant à la souveraineté monétaire sans laquelle aucun véritable développement socio-économique n’est possible.

A travers les institutions financières de la zone franc CFA, la France siège dans le conseil d’administration de ces banques, exerce un droit de contrôle sur les décisions touchant à l’économie de l’Afrique francophone et peut bloquer toutes les affaires des pays membres en usant de son droit de veto.

L’absence de convertibilité entre le franc Cfa des 2 banques centrales africaines BCEAO et BEAC entrave le commerce entre les 2 zones et s’oppose au décollage socio économique des PAZF sur lesquels la France prélève d’énormes commissions de conversion des francs cfa en euros. Depuis l’apparition de l’euro en 1999, c’est de fait toute l’Europe qui s’est substituée à la France dans le contrôle des PAZF.(Pays Africains de la Zone Franc)

Le franc Cfa s’appuie sur l’euro et est inconvertible dans les autres monnaies sauf en euro.

La parité entre le franc cfa et l’euro est fixe. Par ce jeu l’Europe protège ses marchés africains contre ses concurrents américains dont le dollar est assorti de risques de change.

En outre la liberté des transferts qui donne aux détenteurs de capitaux étrangers l’assurance de pouvoir à tout moment rapatrier leurs fonds constitue une forte incitation à l’implantation des groupes étrangers. De ce fait cela ne permet aucune perspective de constitution d’épargne locale indispensable à la construction de l’Afrique.

Les africains devraient comprendre que se contenter de vendre leurs matières premières non valorisées sur le continent noir et chercher désespérément refuge dans la monnaie (l’euro) de l’ancien occupant européen est un acte de refus du développement socio économique au profit de la perpétuation de la pauvreté et de la misère.

A l’analyse il apparaît que seules la souveraineté monétaire africaine et la coopération Sud-sud permettront au continent noir de renaître de ses cendres.

Aux dernières nouvelles la France veut remplacer le franc cfa par une nouvelle monnaie: l’ECO. Les Africains doivent rester vigilants et rejeter cette monnaie qui n’est autre que le franc cfa apprêté avec une autre sauce.

 Afrique pillée : Famine
 Afrique pillée : Famine
 Afrique pillée : Misère

Le saviez-vous ? 14 pays africains contraints par la France à payer l’impôt colonial (la dette coloniale) pour les “avantages” de l’esclavage et de la colonisation.

En effet de Nombreux pays d’Afrique après que la France leur ait octroyé leur indépendance se sont vus imposés -sans leur accord- par cette dernière une dette coloniale, contractée par la puissance occupante pour les investissements réalisés dans le pays occupé, cette dette a été transférée au nouvel État juridiquement indépendant.

Le saviez-vous ? Aujourd’hui encore, beaucoup de pays africains continuent de payer un impôt colonial en France, et ce malgré l’indépendance !

Lorsque Sékou Touré premier président de la République de Guinée, décida en 1958 de sortir de l’empire colonial français, et opta alors pour l’indépendance du pays, l’élite coloniale française à Paris s’est indignée, et dans un acte de fureur historique, demanda à son administration alors en place en Guinée de détruire, dans tout le pays, ce qui représentait, à leurs yeux, les avantages de la colonisation française. Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé : les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnées.

Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment, d’envoyer un message clair à toutes les autres colonies sur les conséquences du rejet de la France.

Le fait est que peu à peu, la peur s’empara des Élites Africaines, et après ces événements aucun autre pays ne trouva jamais le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était “Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage”.

Pour les pays nouvellement indépendants il fallut trouver des compromis avec la France. Sylvanus Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français :

Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il refusa de signer le pacte de colonisation proposé par De Gaulle, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française.

Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40 % du budget du pays en 1963.

Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA ( franc des colonies françaises d’Afrique ), et créa la monnaie du pays.

Le 13 Janvier 1963, trois jours après, qu’il ait commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara et tua le premier président élu de l’Afrique indépendante : Olympio fut exécuté par un ex Légionnaire français, le sergent de l’armée Etienne Gnassingbé qui, au passage, reçut à ce moment une prime de 612 dollars de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission.

Le rêve de Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.

Le 30 Juin 1962, Modiba Keita, le premier président de la République du Mali, décida également de se retirer du système monétaire FCFA ( imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants ).

En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait avec ce pacte avec la France, devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays. Il sera renversé en 1968 par un coup d’état commandité depuis Paris.

Le 19 Novembre 1968, comme, Olympio, Keita sera victime d’un coup d’état mené par un autre ex légionnaire français des Affaires étrangères, le lieutenant Moussa Traoré.

De fait, durant cette période turbulente où l’Afrique combattait à se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuses reprises de mercenaires anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poings contre les présidents nouvellement élus :

  • Au 1er Janvier 1966, Jean- Bedel Bokassa, ex légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République centrafricaine.
  • Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta, aujourd’hui appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex légionnaire français qui a combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre l’indépendance de ces pays.
  • Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou qui était un garde de sécurité du président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d’état contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970.

– Thomas Sankara fut président du Burkina Faso de 1983 à 1987. Le discours qu’il prononça à Addis-Abeba en 1987 proposait de renégocier l’ensemble de la dette, jugée inique, des pays africains. Il fut assassiné quelques mois plus tard, il avait 37 ans. Plus de trois décennies après, on ignore toujours qui a commandité l’assassinat ou l’a encouragé. C’était un homme d’État anti-impérialiste, révolutionnaire, socialiste, dont les vues dérangeaient les pays colonisateurs.

En fait, au cours des 50 dernières années, sur un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique, 16 de ces pays sont des ex- colonies françaises, ce qui signifie que 61 % des coups d’états en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.

Comme ces chiffres le démontrent, la France est tout à fait désespérée, mais active à conserver une forte emprise sur ses colonies peu importe comment, peu importe le prix.

En Mars 2008, l’ancien président français Jacques Chirac a déclaré:« Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans le rang d’un pays du tiers monde ». Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand avait déjà prophétisé en 1957 que : « Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’histoire au 21e siècle”

En ce moment même où j’écris cet article, 14 pays africains sont obligés par la France, à travers le pacte colonial, de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du ministère des finances français. Jusqu’à maintenant, en 2014, le Togo et environ 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale à la France. Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état. Ceux qui obéissent sont soutenus et récompensés par la France grâce à un style de vie somptueux, tandis que leurs populations endurent la misère et le désespoir.

Un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

Nous accusons souvent les dirigeants africains de corruption et de servir les intérêts des nations occidentales, mais il y a une explication claire de ce comportement. Ils se comportent ainsi parce qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime d’un coup d’état. Ils veulent s’allier à une nation puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou de difficultés. Mais, contrairement à une protection amicale, la protection de l’Ouest est souvent offerte en échange du renoncement à servir leur propre peuple ou les intérêts des nations.

Les dirigeants africains travailleraient dans l’intérêt de leur peuple s’ils n’étaient pas constamment harcelés et intimidés par les pays coloniaux.

En 1958, effrayé des conséquences de son choix d’indépendance face à la France, Léopold Sédar Senghor a déclaré: « Le choix du peuple sénégalais, c’est l’indépendance, ils veulent qu’elle ait lieu seulement dans l’amitié avec la France , pas en litige. “

Dès lors la France n’a accepté qu’une « indépendance sur le papier” pour ses colonies, mais a signé en parallèle des ” accords de coopération “, précisant la nature de leurs relations avec la France, en particulier les attaches envers la monnaie ( le Franc ), le système éducatif français, les ententes militaires et les préférences commerciales.

La Confiscation automatique des réserves nationales des pays africains par la France est un des 1ers facteurs de la pauvreté de l’Afrique

Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.  Ces quatorze pays sont obligés de déposer 85% (70% depuis 2007) de leurs réserves au Trésor français, ce qui ne leur laisserait que 15% (30% depuis 2007) de liquidités et les obligerait à s’endetter auprès de la France. La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.

La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est géré par le Trésor français, sans en référer aux autorités fiscales centrales comme l’UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ou de la CEMAC. Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA ( Colonies Françaises d’Afrique ), chaque Banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65 % de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs financiers. L’obligation de centralisation des réserves de change de la Banque des états d’Afrique centrale (BEAC) auprès du Trésor français a connu une évolution en 2007 passant de 65% à 50% et a été maintenue à 65 % pour la Banque centrale des Comores.

Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre à l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si les banques centrales : la BEAC : la Banque des Etats de l’Afrique Centrale et la BCEAO Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.

En bref, plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politiques monétaires propres. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenue par le Trésor français leur appartient en tant que groupe ou individuellement. Cette réserve s’élèverait à peu près à 15.000 milliards de dollars en 2022.

Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajoutés à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. « Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; s’il y a un bénéfice sur ces investissements ; ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch

Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire. La finalité reste : Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.

La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argent détenu au Trésor français

Pour rendre les choses plus tragiques, la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve. Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.

L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Il a dit: “Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques vient précisément de l’exploitation du continent africain”.

Le pillage des ressources en Afrique

​Nous sommes en 2023. La roue tourne au détriment de l’Occident. Je rends très fortement hommage à 3 pays du Sahel : le Mali, Le Burkina Faso, le Niger qui ont chassé la France de leurs territoires ; les autres pays africains de plus en plus se soulèvent et suivront inexorablement leur exemple. Les dirigeants  traites de pays comme la Côte d’ivoire, le Sénégal, le Bénin se verront aussi à leur tour jugés par le peuple pour trahison à leurs pays. Attendons la suite…….

Nous devons savoir que les pays occidentaux ont à leur tête la France et les USA (les autres peuples de l’UE sont des  complices) pour l’exécution du sale boulot d’extermination des Africains afin de mieux voler et piller leurs richesses dans leur programme « l’Afrique sans les Africains » La France se charge du recrutement des terroristes qu’elle forme pour traquer et tuer les pauvres paysans africains afin qu’ils abandonnent leurs terres pour les multinationales occidentales qui se précipitent pour exploiter à vil prix ces terres riches en matières minérales très recherchées par eux ; les USA fournissent à ces terroristes des armes de plus en plus sophistiquées pour l’exécution du sale boulot. L’ex président du Niger Bazoum chef terroriste soutenu par la France a été renversé au grand désespoir de Macron qui continue à le soutenir. Je félicite le gouvernement de transition du Niger dirigé par Mr Tchani qui ne veut plus voir la France voler, piller son uranium qu’elle achèterait à 0.80€ le kilo, alors que le prix mondial du marché serait de 200€ le kilo. Après avoir porté le prix du kilo d’uranium au cours mondial de 200€ le kilo, Il aurait pris la décision de fabriquer au Niger la plus grande usine d’uranium du monde. Je dis haut et fort BRAVO: L’AFRIQUE SE FERA AVEC LES AFRICAINS mais non sans les Africains comme l’ont établi les occidentaux . Merci au président de la Russie Mr Vladimir Poutine car c’est grâce à son aide très substantielle que nous pouvons enfin commencer à nous lever. L’Occident : l’Axe du mal va vers sa fin.

Le pillage des ressources naturelles de l’Afrique a depuis toujours laissé une misère inhumaine en Afrique, que ce soit pour les économies, les sociétés et l’environnement

L’Afrique d’aujourd’hui, c’est certainement le continent le plus riche en ce qui concerne les gisements de toutes sortes.

Cette richesse pourrait nourrir un milliard d’êtres de plus… mais, le drame est que cette richesse est exploitée principalement par des multinationales européennes, américaines et asiatiques (et autres) qui font de très gros bénéfices au détriment des peuples africains.

C’est, à mes yeux, un esclavage qui continue en ayant seulement changé de forme.

Voler les richesses de tout un continent pour l’asservir économiquement… Voilà le drame et l’injustice actuels. »

Le pillage des ressources naturelles a détruit pendant deux siècles tout un continent, traînant même un pillage culturel. La responsabilité des occidentaux a toujours été engagée ; et aujourd’hui davantage.

Les accords commerciaux sont à revoir. Le mot « libre échange » ne correspond pas à ce pillage des ressources naturelles aux dépens du peuple africain. L’Afrique n’a plus besoin des accords non accordés à ses intérêts, plus besoin des aides. Le continent a aujourd’hui besoin des accords de partenariats, où ses intérêts sont protégés.

Fuite des capitaux, évasion et fraude fiscales, infrastructure offshore de la corruption, blanchiment des bénéfices des sociétés, combines des multinationales pour éviter l’impôt…, les mécanismes du déficit fiscal de l’Afrique sont connus et partant, les causes de la pauvreté. Tous les ans, quelque 30% du PIB de l’Afrique subsaharienne sont ainsi siphonnés. L’actif du continent à l’étranger dépasse dés lors son passif, sa « dette ».
Ce pillage se manifeste par la fuite des capitaux, plus exactement les flux illicites.

Les flux illicites sont définis comme l’argent gagné illégalement et transféré ailleurs, hors du continent.

Les chiffres sont stupéfiants : entre 1980 et 2009, l’Afrique a perdu 1200 à 1400 milliards de dollars. Cela n’est qu’une petite partie émergée de l’iceberg, car il s’agit d’un système complexe aux mille ramifications.

L’Afrique perd au moins 50 milliards de dollars par an du fait des transactions illégales. Le continent aurait ainsi perdu jusqu’à mille milliards de dollars au cours des 50 dernières années, selon l’ONG américaine, Global Financial Integrity, spécialisée dans la question des flux illicites ; chiffre confirmé par la Banque mondiale.

Cette hémorragie constitue un véritable drame pour le continent africain. Elle le prive d’investissements vitaux pour son développement.

Composition des flux illicites

Les flux illicites ont plusieurs composantes selon les spécialistes de la question, notamment l’ONG Global Financial Integrity :

« La corruption sous forme de pots de vin ou de malversations ne représente que 3% environ des flux illicites.

Les activités criminelles telles que le trafic de drogue et la contrebande, 30 à 35 %.

Les transactions commerciales des multinationales 60 à 65%.

L’argent volé par les administrations publiques corrompues est insignifiant comparé aux autres formes de flux illicites. »

L’Afrique est riche, mais pourquoi les africains sont pauvres ?

Avec environ plus d’un milliard d’habitants, l’Afrique est officiellement considéré par tous les indicateurs comme étant le continent le plus pauvre du monde. Mais paradoxalement l’Afrique reste le continent le plus riche au monde en termes de ressources naturelles. Pourquoi disons-nous que l’Afrique est riche mais les africains sont pauvres ?quelles sont les causes de cette pauvreté ?et comment mettre fin à cette pauvreté ?

En 30 ans en Afrique le nombre de pauvres a été multiplié par 2, l’indice de développement humain(IDH) de la plupart des pays africains est inférieur à 0,5 et 0,4 pour les pays du Sahel pendant que la moyenne mondiale est à 0,7 voire 0,9 pour les pays industrialisés. Dans des pays comme le Mali ou le Niger 90% de la population vivent avec moins de 1$ par jour. Tous ces chiffres confirment que les africains sont pauvres. Par exemple au Niger 90% des femmes et 80% des hommes adultes sont analphabètes, dans toute l’Afrique subsaharienne près de la moitié de la population n’a pas accès à l’eau potable et une personne sur trois souffre de la faim chronique. Enfin dans la plus part des pays africains le nombre de médecins pour 10 000 habitants est inférieur à 1. Dans certaines régions d’Afrique on parle même d’extrême pauvreté ce qui remet en cause toutes les politiques de lutte contre la pauvreté mises en place par les Etats et les institutions internationales comme la Banque mondiale ou le fond monétaire international. Toutefois les africains sont pauvres mais l’Afrique est incontestablement le continent le plus riche au monde en terme de ressources naturelles. En Afrique il y a en grande quantité de l’or, du diamant, de l’uranium, du phosphore, du pétrole, du charbon, du coton, du cacao, du gaz, du coltan,…pour ne citer que ceux-là.

L’Afrique est le premier fournisseur des pays européens et asiatiques. Sans les matières premières africaines beaucoup d’entreprise européennes ou asiatiques ne tourneront pas. A titre illustratif 80% de l’électricité produite en France provient de l’exploitation de l’uranium du Niger faite par le groupe français AREVA. On peut multiplier les exemples de ce genre.

La Confiscation automatique des réserves nationales des pays africains par la France est un des 1ers facteurs de la pauvreté de l’Afrique

Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.  Ces quatorze pays sont obligés de déposer 85% (70% depuis 2007) de leurs réserves au Trésor français, ce qui ne leur laisserait que 15% (30% depuis 2007) de liquidités et les obligerait à s’endetter auprès de la France. La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.

La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est géré par le Trésor français, sans en référer aux autorités fiscales centrales comme l’UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ou de la CEMAC. Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA ( Colonies Françaises d’Afrique ), chaque Banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65 % de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs financiers. L’obligation de centralisation des réserves de change de la Banque des états d’Afrique centrale (BEAC) auprès du Trésor français a connu une évolution en 2007 passant de 65% à 50% et a été maintenue à 65 % pour la Banque centrale des Comores.

Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre à l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si les banques centrales : la BEAC : la Banque des Etats de l’Afrique Centrale et la BCEAO Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.

En bref, plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politiques monétaires propres. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenue par le Trésor français leur appartient en tant que groupe ou individuellement. Cette réserve s’élèverait à peu près à 15.000 milliards de dollars en 2022.

Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajoutés à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. « Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; s’il y a un bénéfice sur ces investissements ; ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch

Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire. La finalité reste : Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.

La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argent détenu au Trésor français

Pour rendre les choses plus tragiques, la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve. Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.

L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Il a dit: “Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques vient précisément de l’exploitation du continent africain”.

L’Afrique est riche mais les africains sont pauvres, cette pauvreté à plusieurs origines. Il faut d’abord souligner le fait que c’est vrai que l’Afrique est riche à travers ses ressources naturelles mais ces dernières sont exploitées par des compagnies étrangères qui le plus souvent n’apportent pas grand-chose à l’économie nationale. Ces entreprises profitent d’une main d’œuvre abondante et moins chère et une faible pression fiscale pour réaliser de gros chiffres d’affaires au détriment de nos Etats. Et le plus souvent elles ne transforment pas leur produit sur place, produit qui sera revendu aux africains beaucoup plus cher après transformation à l’extérieur. Ce qui est beaucoup plus triste pour les africains c’est qu’il arrive aux compagnies étrangères de reverser des redevances minières à l’Etat ou aux collectivités territoriales, mais cet argent est détourné par une minorité laissant les populations dans l’insuffisance de nourriture, dans le manque de soin et d’emplois avec comme danger la pollution de l’environnement dans lequel vivent les populations locales. Ensuite la pauvreté est la règle en Afrique à cause des conflits ethniques et religieux, des guerres civiles, l’instabilité politique qui conduit à des coups d’Etats récurrents,…. Tous ces maux poussent les populations à fuir leur pays pour se réfugier dans des camps le plus souvent dans des conditions très difficiles. Les africains passent beaucoup de temps dans le règlement des différends (causés par les occidentaux pour déstabiliser le continent afin de mieux le piller) pendant que d’autres se sont déjà lancé dans une relance de leur économie. Enfin à tous ces facteurs déterminant la pauvreté en Afrique il faut ajouter les conditions climatiques qui ne sont pas favorables au continent car 80% des populations africaines vivent de l’agriculture, voilà pourquoi dans certaines régions d’Afrique comme au Sahel il y a une insécurité alimentaire chronique qui fait des milliers de morts chaque année.

Pour mettre fin à cette pauvreté on n’a pas besoin d’être grand économiste ou chercheurD’abord il faudrait une réelle prise de conscience de tous les africains qui doivent comprendre que l’heure est venue de mettre de côté nos divisions internes,le plus souvent crées par les occidentaux pour diviser afin de mieux régner. Les moyens de divisions les plus courants sont : favoriser une ethnie sur les autres en mettant ses membres aux rênes du pays, créer des conflits entre elles afin que les africains soient occupés à se faire des guerres internes pendant que les blancs pillent les richesses de leur pays. Tous les moyens diaboliques sont mis en place par les occidentaux pour abuser des richesses des Africains : les occidentaux n’hésitent pas à fournir les parties adverses en armes afin qu’elles se détruisent mutuellement et à attiser leurs conflits crées par eux.

Il faut mettre fin à toutes ces guerres civiles, religieuses et ethniques car sans la paix on ne peut songer au développement. Les africains doivent ensuite choisir des dirigeants qui viendront servir le peuple et non se servir. Les africains doivent également mettre en valeur leurs ressources naturelles dans un partenariat gagnant-gagnant, nationaliser certaines compagnies étrangères qui doivent forcement être du domaine de l’Etat, les intérêts de nos Etats doivent primer par-dessus tout. Ensuite les africains doivent aller vers une intégration beaucoup plus poussée en donnant par exemple la chance aux idées panafricaines car aujourd’hui dans le contexte actuel de la globalisation et de la mondialisation un Etat ne peut se suffire à lui seul. Il faut que les africains créent un marché africain comme le disait le capitaine Thomas Sankara. L’avenir de l’Afrique passera forcement par le panafricanisme qui reste encore pour l’Afrique un idéal. Enfin avec les idées panafricaines qui visent l’union politique, économique et culturelle de l’Afrique, les africains doivent cesser toute coopération non profitable avec des institutions comme le FMI, la Banque mondiale, les nations unies, l’Union Européenne,…il faut donner la chance à une nouvelle coopération sud-sud qui peut bien marcher avec certains pays asiatiques et de l’Amérique Latine.

http://jeunessafricaine.blogspot.fr/2013/04/lafrique-est-riche-mais-pourquoi-les.html

L’Afrique serait un continent pauvre et mourant. Est-ce vrai ? ElIe ne survivrait que grâce à la charité occidentale ? Et ceci ? Et si l’Afrique était un continent très riche de ressources naturelles, avec, mondialement, 6 pays sur 10 parmi les plus florissants du monde ? Avec une forte augmentation continue de leur PIB ? Ceci les chiffres le martèlent. Et si, lorsque qu’elle reçoit 100 milliards de $, il lui était pris 500 milliards de $ et plus ? Et si c’est bien l’Afrique qui aide l’occident et non l’inverse ? Etc.

 La diffamation permanente de l’Afrique par les médias ?

Cette partie constitue la partie la plus développée de l’article puisque c’est là que siège l’incroyable. Tout le système organisé de pillage ne peut continuer que parce que l’image d’une Afrique pauvre et mourante qui ne survit que grâce à la charité occidentale est martelée sans cesse à coups de millions de $. Parfois même donnés par de généreux donateurs, ces dollars – oui à travers les ONG qui véhiculent fortement cette image. Ou qui sont instrumentalisées pour. Donc l’Afrique est le continent le plus riche telle est la vérité. Ce pourquoi elle est tant pillée. Sinon pourquoi tant de convoitises si c’était vraiment un continent…si pauvre ? Allons donc ! Non l’occident dépend – par contre – énormément de l’Afrique et il veut maintenir « l’aide gratuite » que constituait le colonialisme. Il ne le peut que par l’image.

La France se vante d’avoir développé des infrastructures en Afrique. Elle prétend avoir agi contre l’analphabétisme et avoir construit des écoles,  des dispensaires, des routes, des ponts, des chemins de fer, des bâtiments administratifs etc….Toutes ces infrastructures ont été construites pour l’exploitation de l’Afrique au profit de la France avec l’argent des africains.

-Concernant l’analphabétisme seulement 8% des africains étaient scolarisés par la construction d’écoles et la formation d’enseignants. En outre les programmes des écoles visaient à une aliénation culturelle des africains et étaient calqués sur ceux de l’enseignement en France avec comme langue le français qui était obligatoire. Le but de l’enseignement en Afrique imposé par la France était d’assimiler les africains, leur donner une culture “française” basique,  tout en les maintenant dans un état de peuples inférieurs et en leur refusant tout droit légitime.

Concernant les infrastructures : dispensaires, routes, ponts, ports, chemins de fer, bâtiments administratifs, la France les a construit exclusivement dans le cadre de l’exploitation, du pillage de l’Afrique et à son profit. Le but des dispensaires était de mettre sur pied la main d’œuvre afin de lui assurer des soins élémentaires pour qu’elle  soit utilisable. En outre, dans ces dispensaires, les africains (et cela jusqu’à aujourd’hui) étaient utilisés comme cobayes pour des expérimentations médicales (nouveaux médicaments, vaccins etc… ). Les routes, voies ferrées, ponts, ports, chemins de fer, étaient construits afin d’assurer le transport des matières 1ères pillées vers les ports français où elles étaient acheminées vers des usines de transformation en France. La France bâtissant sa santé économique sur la misère de l’Afrique, n’avait aucun intérêt à ce que les matières premières africaines soient transformées en Afrique, ce qui contribuerait au développement économique de l’Afrique et créerait des emplois pour les Africains. L’Afrique 1er continent de la planète pour la richesse de son sous-sol devait rester pauvre pour le bien-être des européens. Quand aux bâtiments administratifs : banques et autres vous comprenez leur nécessité dans le cadre de ce pillage. Les banques servaient au transfert en France de l’argent gagné sur le dos des africains. Tout était fait, calculé pour annihiler l’Afrique et la mettre au service total de la France qui agissait aussi pour ses homologues européens et américains.

Les dépenses engendrées pour ces infrastructures n’étaient nullement initiées par le pays qui en bénéficiait totalement : la France, mais par les pays africains colonisés, donc par les africains.

Comment étaient financées ces infrastructures ? Elles étaient financées par l’argent des pays conquis à travers des caisses de réserve du budget général des pays africains, argent ponctionné sur les recettes du pays. Comment étaient alimentées ces caisses de réserve ? Le pays conquis ne devait rien coûter à la métropole. Quand les pays européens traversaient des crises financières, ils se servaient dans ces fonds de réserve pour se renflouer. Ces fonds de réserve étaient alimentés par un système fiscal extrêmement lourd appelé Impôt de capitation et pris sur les populations africaines. En cas de non-paiement de cet impôt les africains subissaient de très lourdes sanctions. Ces fonds de réserve étaient aussi alimentés par les ressources des pays : or, matières 1ères. Ces caisses de réserves faisaient vivre la France. Les colonies, plus riches que la France qui se maintient jusqu’à ce jour par sa présence militaire et ses coups d’état fomentés depuis Paris, faisaient vivre et cela continue, des milliers de militaires et fonctionnaires français.

LA POLITIQUE AFRICAINE DE LA FRANCE

Grace au pillage des ressources naturelles de l’Afrique et aux revenus tirés du Franc CFA (440 milliards d’euros par an) la France peut se permettre de régner, agir en grande puissance et se manifester dans les assemblées internationales : ONU, OTAN,G7, G20 etc……Les autres pays européens ont dénoncé cette politique africaine en disant que la France n’était pas sur un pied d’égalité avec eux en matière de développement car elle bénéficie d’avantages exorbitants et injustes qu’ils n’ont pas.

De Gaulle, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande ont tous appliqué la même politique néo-coloniale en Afrique. Le bilan est là. Plus de 50 ans après les décolonisations françaises en Afrique, toutes les plus grosses compagnies et acteurs économiques sont dans la main des expatriés français. Les entreprises françaises (Bouygues, Orange, Bolloré, Aréva, Lafarge, Axa, BNP Paribas, ect …) possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. Idem dans le commerce, la construction et l’agriculture. Trop occupés à survivre au quotidien, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les Européens. Les intentions criminelles de l’occident sur l’Afrique n’ont pas évolué même après l’abolition de l’esclavage en Europe et aux États Unis D’Amérique. Helmut Kohl démocrate d’Allemagne et Chancelier de 1982-1998, échangeant dans un cercle très restreint d’amis, lâcha presque révolté : —« Il ne saurait être question de laisser l’Afrique s’industrialiser ; l’occident ne se laissera plus surprendre une deuxième fois. L’Asie lui oppose une sérieuse concurrence aujourd’hui, parce que l’occident avait été distrait face à son développement ! ». _En 2001 lors d’un entretien, en marge du sommet France-Afrique, à propos des africains, l’ancien président français, Jacques Chirac déclare : —« «Nous avons saigné l’Afrique pendant quatre siècles et demi, ensuite, nous avons pillé ses matières premières ; Au nom de la religion, on a détruit leur culture et maintenant, on leur pique leurs cerveaux grâce aux bourses. Puis, on constate que la malheureuse Afrique n’est pas dans un État brillant, qu’elle ne génère pas d’élites. Après s’être enrichi à ses dépens, on lui donne des leçons. On oublie seulement une chose. C’est qu’une grande partie de l’argent qui est dans notre porte-monnaie vient précisément de l’exploitation, depuis des siècles, de l’Afrique. Il faut avoir un petit peu de bon sens. Je ne dis pas de générosité. De bon sens, de justice, pour rendre aux Africains, je dirais, ce qu’on leur a pris. Si on veut éviter les pires difficultés, avec les conséquences politiques que ça comporte dans un proche avenir». (Jacques Chirac Président de la République Française)»Jacques Chirac (entretien avec Pierre Péan, à propos des africains, en marge du sommet France-Afrique de janvier 2001, au Cameroun rapportés par Le Monde, 13 février 2007. L’inconnu de l’Élysée, Fayard, 2007). _En 2008, il dit : —-« Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas » _En 1957, François Mitterrand Le prédécesseur de Jacques Chirac avait déjà prophétisé que : —-« Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’ histoire au 21e siècle » ? Quant à De Gaulle il disait déjà : —-« La France serait un petit pays du tiers monde sans l’Afrique.» _Et récemment Jacques Chirac récidivait. Voici une courte transcription de l’extrait : —« Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques vient précisément de l’exploitation du continent africain ».

Jacques Chirac

Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent de nos banques vient précisément de l’exploitation du continent africain

Vladimir Poutine

L’Afrique est 1000 fois plus riche que l’Europe en sous sol, mais aussi 1000 fois plus pauvre que l’Europe en développement. Il suffit seulement que les présidents africains créent leur propre monnaie, et une monnaie générale, je vous donne ma parole que l’Europe immigrera vers l’Afrique

Nicolas Sarkozy : La France ne peut permettre que ses anciennes colonies créent leur propre monnaie pour avoir le contrôle total sur leur banque centrale; Si cela se produit ; ça sera une catastrophe pour le trésor public qui pourra entraîner la France au rang de 20è puissance économique mondiale

LE FCFA UNE VÉRITABLE ESCROQUERIE

FCFA veut dire Franc des Colonies Françaises d’Afrique
Créé par la France en 1945, le CFA est la seule monnaie coloniale en circulation dans le monde. Le CFA est une exception et qui a de bien réelles répercussions sur les économies de 14 pays africains. Depuis 1945, la France doit à l’Afrique plus de 13 000 milliards d’euros suite à la mise en place du CFA. Sommes-nous encore à l’époque coloniale?

Le Franc CFA est un poison mortel pour les pays qui utilisent cette monnaie. En effet, ces pays sont obligés de verser plusieurs milliards d’euros chaque année au trésor français. Ce n’est pas de la fiction ou encore un mythe mais c’est la réalité. Des journaux indépendants en Europe accusent la France de voler 440 milliards d’euros aux africains chaque année à travers le Franc CFA.

Les pays de la zone CFA comptent parmi les moins avancés économiquement sur le continent africain.

En outre, . Il faut noter que les francs CFA sont fabriqués en France à Chamalières et Pessac donc en dehors du continent africain.

la France peut de ce fait bloquer ou diminuer à tout moment la quantité de billets de cfa dont les africains ont besoin pour faire fonctionner leurs économies.
De surcroit il y a en Afrique 2 francs CFA : Le CFA des pays d’Afrique centrale et le CFA des pays d’Afrique de l’Ouest. Ces 2 francs CFA ne sont pas convertibles entre eux et n’ont pas la même valeur en Euro au change. Quelqu’un d’un pays d’Afrique centrale ne peut rien acheter dans un pays d’Afrique de l’Ouest (ou inversement) avec son CFA, Il est obligé de le changer en Euro, puis de le convertir dans l’autre monnaie du CFA. Selon vous qui gagne ? encore la France dans la conversion de ces 2 francs CFA qui va remplir ses poches.

LE SYSTÈME CFA

Ce que vous devez comprendre, c’est qu’en ayant le Franc CFA comme monnaie d’échange, chaque citoyen africain de la zone Franc verse 5000 francs CFA (Soit 7€50) par jour à la France via le trésor français.

C’est donc 225 euros par mois par africain soit 150.000 francs CFA et 2700 euros par an soit 1.800.000 francs CFA. 150 millions d’Africains environ dans la zone CFA versent 400 milliards d’euros chaque année pour la stabilité du Franc CFA et également pour le coût de la fabrication de ladite monnaie…

Pendant ce temps 1 africain sur 2 dans cette même zone vit avec moins de 1$  par jour. Ce qui signifie que ces Africains là payent 10 fois plus que ce qu’ils gagnent pour la stabilité de la monnaie. Plus de 13.000 milliards d’euros de liquidités appartenant aux Africains sont actuellement conservés en France. La France place cet argent en bourse et empoche les intérêts alors qu’ils devraient être ajoutés à cette réserve : l’argent des africains.

Les africains versent des royalties au trésor de France pour la convertibilité, la fixité et la transférabilité du Fcfa vers l’Afrique sans oublier les comptes d’opération Fcfa au trésor de France qui absorbent près de 50% des réserves de change des pays africains francophones.

Concernant ces fonds détenus par le Trésor français il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays africains, seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; si il y a un bénéfice sur ces investissements ; ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch. Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire…

LES DIRIGEANTS AFRICAINS COMPLICES DE LA MISÈRE EN AFRIQUE et mis au pouvoir avec la complicité de la France

La France conserve l’argent des Africains et elle envoie des convois humanitaires pour sauver ces Africains… Alors que sur les 13.000 milliards d’euros, il faudrait juste 130 milliards (soit 1%) pour éradiquer la pauvreté qui sévit en Afrique. Chaque africain se sentirait plus comme un Saoudien ou encore un Qataris.

Cependant pourquoi les présidents africains ne changent-ils pas cette monnaie?

Il faut savoir que ce système permet à ces dirigeants des 14 pays africains un siphonnage des ressources de leurs propres pays vers Paris et bien d’autres capitales européennes. Le CFA n’a pas de limites à la convertibilité, donc les élites locales ont tout le loisir de placer leur argent sur des comptes étrangers ou d’acheter des biens en France. C’est le véritable point central qu’il faille mettre sur la table.

Les élites Africaines n’ont pas d’intérêt à faire évoluer ce système car ils s’enrichissent avec ce système. C’est pour cela que beaucoup d’économistes africains parlent de servitude volontaire. Croyez vous vraiment que si il y avait des panafricains nationalistes comme dirigeant à la tête de ces états cette monnaie devait-elle exister? Non.

Pillage de l’Afrique par la France

Pillage de l’Afrique par les pays occidentaux et asiatiques

Le franc cfa condamne l’Afrique à l’appauvrissement……

Aujourd’hui, existe-il un seul président panafricain dans cette zone? Non pas encore car le franc CFA continue d’exister dans ces 14 pays Africains à savoir: Le Bénin; La Côte d’Ivoire; La Guinée-Bissau; Le Burkina Faso; Le Mali; Le Niger; Le Sénégal; Le Togo; Le Cameroun La République centrafricaine; La République du Congo; Le Gabon; La Guinée équatoriale; Le Tchad et les Comores.

Ce sont les populations locales qui doivent prendre conscience de cette escroquerie quitte à créer des soulèvements populaires car cette monnaie tue le citoyen Africain et enrichie ses dirigeants puis la France en toute impunité. Plus de 13 000 milliards d’euros d’argent des africains sont dans des banques en France à l’heure actuelle pendant que les Africains vivent en dessous du seuil de pauvreté.

La société civile Africaine et les peuples d’Afrique ne penseraient-ils qu’il faille détruire ce système?

Source: Deutsche-wirtschafts-nachrichten.de TellMeMore Tv

La France endette les PAZF avec les capitaux des PAZF (Pays Africains de la Zone Franc)

La France place les immenses capitaux africains dans les établissements financiers ayant les meilleurs taux de rémunération. Elle s’approprie logiquement le différentiel des taux d’intérêts. Par exemple elle garantit le paiement aux africains d’un taux d’intérêt de 2% alors qu’elle perçoit une rémunération de 4,5% . Elle conserve un différentiel de taux d’intérêt de 2,5%. Ainsi grâce aux capitaux que les africains lui ont confiés naïvement, la France a pu obtenir des ressources financières considérables. Sur celles ci, elle puise une partie pour la prêter aux PAZF à des taux d’intérêt compris entre 3 et 10% l’an afin de montrer au monde entier ses actes de générosité envers cette Afrique qu’elle prétend aider. C’est ce qu’on appelle l’aide financière de la France à ses anciennes colonies.

Les élites Africaines n’ont pas d’intérêt à faire évoluer ce système car ils s’enrichissent avec ce système. C’est pour cela que beaucoup d’économistes africains parlent de servitude volontaire. Croyez vous vraiment que si il y avait des panafricains nationalistes comme dirigeant à la tête de ces états cette monnaie devrait-elle exister? Non.

Aujourd’hui, existe-il un seul président panafricain dans cette zone? Non pas encore car le franc CFA continue d’exister dans ces 14 pays Africains à savoir: Le Bénin; La Côte d’Ivoire; La Guinée-Bissau; Le Burkina Faso; Le Mali; Le Niger; Le Sénégal; Le Togo; Le Cameroun; La République centrafricaine; La République du Congo; Le Gabon; La Guinée équatoriale; Le Tchad et les Comores.

Il est à noter que cette situation évolue vers le changement , Le Mali est l’exemple à suivre

Ce sont les populations locales qui doivent prendre conscience de cette escroquerie quitte à créer des soulèvements populaires car cette monnaie tue le citoyen Africain et enrichie ses dirigeants puis la France en toute impunité. Plus de 13 000 milliards d’euros d’argent des africains sont dans des banques en France à l’heure actuelle pendant que les Africains vivent en dessous du seuil de pauvreté.

La société civile Africaine et les peuples d’Afrique ne penseraient-ils qu’il faille détruire ce système?

Source: Deutsche-wirtschafts-nachrichten.de TellMeMore Tv

LE FRANC CFA ET L’EURO CONTRE L’AFRIQUE PAR Nicolas AGBOHOU

Le franc CFA c’est d’abord la servitude de 15 pays d’Afrique à la monnaie française : un système à parité fixe sans équivalent dans l’histoire qui ligote la monnaie de 15 pays d’Afrique francophone à la monnaie française:hier le franc, aujourdhui l’euro. Le franc cfa est créé le 25 décembre 1945 par le président Ch Degaulle, René Pleven ministre des finances et Jacques Soustelle ministre des colonies, tous trois fervents acteurs de l’agression coloniale contre l’Afrique ; leur pays : la France vaincue en l’espace de 6 semaines et conquise par l’Allemagne hitlérienne vient de subir 5 ans d’occupation nazie, Outre la soumission des français aux allemands, cette occupation fut aussi un formidable champ d’exécution du nazisme monétaire externe allemand qui n’avait que 2 objectifs : soumettre et piller. Curieusement, alors qu’il existe des tonnes d’ouvrage sur l’occupation nazie de la France, il n’existe quasiment rien sur le nazisme monétaire infligé par les allemands aux français : Pourquoi ?.

En 1940 le mark était coté à 20 francs. Cette manipulation du taux de change à l’avantage exclusif du conquérant,la France l’appliquera en l’accentuant à l’Afrique ; La France d’opprimée et exploitée par l’Allemagne hitlérienne est devenue oppresseur et exploiteuse de l’Afrique en usant du nazisme monétaire. Le franc Cfa outil de domination monétaire est avant tout une agression coloniale de l’Afrique et permet à la France de maintenir intact son système de domination monétaire des pays CFA malgré les « indépendances »qu’elle leur a accordé dans les années 60. Le franc Cfa met les pays africains dans un état d’infantilisation : au lieu de gérer leurs réserves ils les confient au Trésor français, idem pour leurs taux d’inflation et la fabrication de leur monnaie ; les PAZF (Pays Africains de la Zone Franc) qui hier étaient liés à la seule France, par l’intermédiaire de l’Euro sont désormais liés à toute l’Europe communautaire par des accords de coopération monétaires hérités de la colonisation.

Si les économies asiatiques ont commencé à s’épanouir après s’être débarrassées des vestiges du colonialisme qui les avaient saccagées et ruinées,les dirigeants africains eux n’ont pas compris que la reconstruction véritable de l’Afrique noire passe obligatoirement par le démantèlement préalable de tous les systèmes coloniaux . La zone franc est une source de misère et de sous développement des pays africains membres ; Les pays nouvellement industrialisés d’Asie n’ont pas eu besoin de recourir au tutorat de leurs anciens colonisateurs pour décoller économiquement, l’indépendance monétaire est l’une des conséquences logiques majeures de l’indépendance politique. En refusant d’assumer pleinement sa personnalité monétaire, l’Afrique de la zone franc renoue avec la dépendance et le sous développement permanent. Le Nigéria immense pays utilise sa propre monnaie et a un niveau de vie de loin supérieur à n’importe quel pays de la zone CFA .

La balkanisation de l’Afrique est le résultat de la conférence de Berlin de 1885. Elle a consisté à écarteler les peuples africains jadis unis et à fabriquer une multitude d’états microcosmiques très fragiles à l’aide de frontières artificielles tracées au tableau noir en Allemagne dans l’intérêt des seuls occidentaux. Cet émiettement de l’Afrique, fait de l’époque coloniale, a des conséquences politiques, économiques et sociales visibles et indéniables. Les premiers leaders africains formés à l’école coloniale ont été invités à réaffirmer et respecter strictement l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, conformément aux injonctions des puissances étrangères qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour écarter du pouvoir par tous les moyens les quelques rares élites fédéralistes ou panafricanistes. Ainsi le morcellement de l’Afrique a été consommé.

A l’époque coloniale, les états africains ne communiquaient guère entre eux. Les voies de communication (par terre,mer,fleuve) avaient été conçues pour relier uniquement la métropole à ces différentes parties cloisonnées du continent noir. Dirigés par des élites produites par les ancien maîtres, ces Etats africains post coloniaux n’ont connu aucune révolution économique comparable à celle constatée dans quelques pays asiatiques. Hier comme aujourd’hui les cultures d’exportation (cacao, huile d’arachide, de palme….) génératrices de devises ne sont pas transformées localement pour créer des valeurs ajoutées importantes susceptibles d’éradiquer la pauvreté et la misère du continent noir. Apres plus de 30 ans d’indépendance politique, les économies africaines se caractérisent toujours par leur extraversion et leur stricte dépendance vis à vis de celles du Nord qu’elles servent prioritairement au détriment des besoins nationaux. L’agro industrie fait toujours défaut sur le continent noir. L’extraversion des économies post coloniales est facilitée, entretenue et perpétuée par la convention de Yaoundé que la Communauté Economique Européenne a jugé indispensable de signer avec ses partenaires économiques africains aux fins d’assurer la sécurité de son approvisionnement en matières premières agricoles, minérales, minières, énergétiques. Cette Convention a porté différents noms: accords de Lomé, de Cotonou, Afrique Caraïbes Pacifique, APE. Les mécanismes fondamentaux de fonctionnement de ces accords s’opposent à l’industrialisation de l’Afrique noire. Car, grâce au désarmement douanier les pays africains membres sont encouragés à approvisionner l’industrie européenne en matières premières brutes, non transformées localement. En contrepartie, au nom de ces mêmes accords , l’Union Européenne est autorisée à inonder les marchés africains de tous leurs produits finis, sans aucune limite quantitative ni qualitative . Ces accords tuent dans l’œuf les entreprises locales africaines, transfèrent la valeur ajoutée aux pays du Nord et pérennisent la pauvreté de l’Afrique. La sous industrialisation du continent noir, cause essentielle de la pauvreté des peuples africains n’est donc pas un jeu du hasard. Ces accords instaurent le rapatriement sans limite des bénéfices réalisés dans le pays d’accueil, elles reconnaissent et légalisent la libre circulation des capitaux réalisés en Afrique. Les bénéfices rapatriés librement n’ont pas permis à l’Afrique de constituer une épargne indispensable au financement de l’industrialisation.

Il faut aussi souligner que l’Afrique noire a du mal à décoller économiquement parce qu’elle souffre essentiellement de la ” politique du 3è homme” qui consiste pour les puissances étrangères à utiliser des africains peu patriotes pour appauvrir et affamer leurs concitoyens ; Ces puissance les mettent en place, les soutiennent militairement et financièrement afin de pérenniser leur rayonnement et la maximisation de leurs intérêts géopolitiques, économiques, commerciaux, financiers…..Cette collaboration des leaders africains avec ces puissances étrangères explique la soumission du Cfa à l’euro.

En outre, la France à travers sa Banque Centrale : établissement public qui gère le Franc CFA, est chargée de définir la politique économique et sociale du pays car elle l’influence directement.

L’évolution historique des banques coloniales françaises a débouché sur la création des Banques centrales africaines (BCEAO,BEAC). En sollicitant la garantie monétaire de la France, les dirigeants africains ont accepté en contrepartie leur subordination, renonçant à la souveraineté monétaire sans laquelle aucun véritable développement socio-économique n’est possible.

A travers les institutions financières de la zone franc CFA, la France siège dans le conseil d’administration de ces banques, exerce un droit de contrôle sur les décisions touchant à l’économie de l’Afrique francophone et peut bloquer toutes les affaires des pays membres en usant de son droit de veto.

L’absence de convertibilité entre le franc Cfa des 2 banques centrales africaines BCEAO et BEAC entrave le commerce entre les 2 zones et s’oppose au décollage socio économique des PAZF sur lesquels la France prélève d’énormes commissions de conversion des francs cfa en euros. Depuis l’apparition de l’euro en 1999, c’est de fait toute l’Europe qui s’est substituée à la France dans le contrôle des PAZF.(Pays Africains de la Zone Franc)

Le franc Cfa s’appuie sur l’euro et est inconvertible dans les autres monnaies sauf en euro.

La parité entre le franc cfa et l’euro est fixe. Par ce jeu l’Europe protège ses marchés africains contre ses concurrents américains dont le dollar est assorti de risques de change.

En outre la liberté des transferts qui donne aux détenteurs de capitaux étrangers l’assurance de pouvoir à tout moment rapatrier leurs fonds constitue une forte incitation à l’implantation des groupes étrangers. De ce fait cela ne permet aucune perspective de constitution d’épargne locale indispensable à la construction de l’Afrique.

Les africains devraient comprendre que se contenter de vendre leurs matières premières non valorisées sur le continent noir et chercher désespérément refuge dans la monnaie (l’euro) de l’ancien occupant européen est un acte de refus du développement socio économique au profit de la perpétuation de la pauvreté et de la misère.

A l’analyse il apparaît que seules la souveraineté monétaire africaine et la coopération Sud-sud permettront au continent noir de renaître de ses cendres.

Aux dernières nouvelles la France veut remplacer le franc cfa par une nouvelle monnaie: l’ECO. Les Africains doivent rester vigilants et rejeter cette monnaie qui n’est autre que le franc cfa apprêté avec une autre sauce.

Ce que De Gaulle pense des Africains

Regardez comment les blancs prennent plaisir à nous présenter après nous avoir dépouillés, massacrés, pillés, volés, rançonnés

Afrique pillée : Famine

Afrique pillée : Famine

Afrique pillée : Misère

Le saviez-vous ? 14 pays africains contraints par la France à payer l’impôt colonial (la dette coloniale) pour les “avantages” de l’esclavage et de la colonisation.

En effet de Nombreux pays d’Afrique après que la France leur ait octroyé leur indépendance se sont vus imposés -sans leur accord- par cette dernière une dette coloniale, contractée par la puissance occupante pour les investissements réalisés dans le pays occupé, cette dette a été transférée au nouvel État juridiquement indépendant. Ces investissements (ponts, chemins de fer, ports, routes, bâtiments administratifs……) étaient réalisés par la France dans le seul but d’accomplir le pillage des matières 1eres de l’Afrique.

Le saviez-vous ? Aujourd’hui encore, beaucoup de pays africains continuent de payer un impôt colonial en France, et ce malgré l’indépendance !

Lorsque Sékou Touré premier président de la République de Guinée, décida en 1958 de sortir de l’empire colonial français, et opta alors pour l’indépendance du pays, l’élite coloniale française à Paris s’est indignée, et dans un acte de fureur historique, demanda à son administration alors en place en Guinée de détruire, dans tout le pays, ce qui représentait, à leurs yeux, les avantages de la colonisation française. Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé : les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnées.

Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment, d’envoyer un message clair à toutes les autres colonies sur les conséquences du rejet de la France.

Le fait est que peu à peu, la peur s’empara des Élites Africaines, et après ces événements aucun autre pays ne trouva jamais le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était “Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage”.

Pour les pays nouvellement indépendants il fallut trouver des compromis avec la France. Sylvanus Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français :

Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il refusa de signer le pacte de colonisation proposé par De Gaulle, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française.

Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40 % du budget du pays en 1963.

Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA ( franc des colonies françaises d’Afrique ), et créa la monnaie du pays.

Le 13 Janvier 1963, trois jours après, qu’il ait commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara et tua le premier président élu de l’Afrique indépendante : Olympio fut exécuté par un ex Légionnaire français, le sergent de l’armée Etienne Gnassingbé qui, au passage, reçut à ce moment une prime de 612 dollars de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission.

Le rêve de Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.

Le 30 Juin 1962, Modiba Keita, le premier président de la République du Mali, décida également de se retirer du système monétaire FCFA ( imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants ).

En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait avec ce pacte avec la France, devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays. Il sera renversé en 1968 par un coup d’état commandité depuis Paris.

Le 19 Novembre 1968, comme, Olympio, Keita sera victime d’un coup d’état mené par un autre ex légionnaire français des Affaires étrangères, le lieutenant Moussa Traoré.

De fait, durant cette période turbulente où l’Afrique combattait à se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuses reprises de mercenaires anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poings contre les présidents nouvellement élus :

  • Au 1er Janvier 1966, Jean- Bedel Bokassa, ex légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République centrafricaine.
  • Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta, aujourd’hui appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex légionnaire français qui a combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre l’indépendance de ces pays.
  • Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou qui était un garde de sécurité du président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d’état contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970.

-Thomas Sankara fut président du Burkina Faso de 1983 à 1987. Le discours qu’il prononça à Addis-Abeba en 1987 proposait de renégocier l’ensemble de la dette, jugée inique, des pays africains. Il fut assassiné quelques mois plus tard, il avait 37 ans. Plus de trois décennies après, on ignore toujours qui a commandité l’assassinat ou l’a encouragé. C’était un homme d’État anti-impérialiste, révolutionnaire, socialiste, dont les vues dérangeaient les pays colonisateurs.

En fait, au cours des 50 dernières années, sur un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique, 16 de ces pays sont des ex- colonies françaises, ce qui signifie que 61 % des coups d’états en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.

Comme ces chiffres le démontrent, la France est tout à fait désespérée, mais active à conserver une forte emprise sur ses colonies peu importe comment, peu importe le prix.

En Mars 2008, l’ancien président français Jacques Chirac a déclaré:« Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans le rang d’un pays du tiers monde ». Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand avait déjà prophétisé en 1957 que : « Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’histoire au 21e siècle”

En ce moment même où j’écris cet article, 14 pays africains sont obligés par la France, à travers le pacte colonial, de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du ministère des finances français. Jusqu’à maintenant, en 2014, le Togo et environ 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale à la France. Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état. Ceux qui obéissent sont soutenus et récompensés par la France grâce à un style de vie somptueux, tandis que leurs populations endurent la misère et le désespoir.

Un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

Nous accusons souvent les dirigeants africains de corruption et de servir les intérêts des nations occidentales, mais il y a une explication claire de ce comportement. Ils se comportent ainsi parce qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime d’un coup d’état. Ils veulent s’allier à une nation puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou de difficultés. Mais, contrairement à une protection amicale, la protection de l’Ouest est souvent offerte en échange du renoncement à servir leur propre peuple ou les intérêts des nations.

Les dirigeants africains travailleraient dans l’intérêt de leur peuple s’ils n’étaient pas constamment harcelés et intimidés par les pays coloniaux.

En 1958, effrayé des conséquences de son choix d’indépendance face à la France, Léopold Sédar Senghor a déclaré: « Le choix du peuple sénégalais, c’est l’indépendance, ils veulent qu’elle ait lieu seulement dans l’amitié avec la France , pas en litige. “

Dès lors la France n’a accepté qu’une « indépendance sur le papier” pour ses colonies, mais a signé en parallèle des ” accords de coopération “, précisant la nature de leurs relations avec la France, en particulier les attaches envers la monnaie ( le Franc ), le système éducatif français, les ententes militaires et les préférences commerciales.

Voici les 11 principales composantes de la poursuite du pacte de colonisation depuis les années 1950 :

1 . La dette coloniale pour les «avantages » de la France pendant la colonisation

Les pays nouvellement «indépendants» doivent payer pour l’infrastructure construite par la France dans le pays pendant la colonisation.

2 . Confiscation automatique des réserves nationales

Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale. Ces quatorze pays sont obligés de déposer 85% de leurs réserves au Trésor français, ce qui ne leur laisserait que 15% de liquidités et les obligerait à s’endetter auprès de la France. La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.

La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est géré par le Trésor français, sans en référer aux autorités fiscales centrales comme l’UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ou de la CEMAC. Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA ( Colonies Françaises d’Afrique ), chaque Banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65 % de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs financiers. L’obligation de centralisation des réserves de change de la Banque des états d’Afrique centrale (BEAC) auprès du Trésor français a connu une évolution en 2007 passant de 65% à 50% et a été maintenue à 65 % pour la Banque centrale des Comores.

Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre à l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si les banques centrales : la BEAC : la Banque des Etats de l’Afrique Centrale et la BCEAO Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.

En bref, plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politiques monétaires propres. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenue par le Trésor français leur appartient en tant que groupe ou individuellement.

Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajoutés à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. « Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; si il y a un bénéfice sur ces investissements ; ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch

Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire. La finalité reste : Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.

La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argent détenu au Trésor français

Pour rendre les choses plus tragiques, la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve. Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.

L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Il a dit: “Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques vient précisément de l’exploitation du continent africain”.

3 . Droit de priorité sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays

La France a la priorité en matière d’achats de toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex- colonies. C’est seulement sur un refus de celle-ci que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.

4 . Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques

Dans l’attribution des marchés publics, les entreprises françaises doivent être considérées en premier lieu, et seulement après, les marchés étrangers sont considérés. Le fait que les pays africains pourraient obtenir une meilleure offre financière ailleurs n’est pas pris en compte.

En conséquence, dans la plupart des ex- colonies françaises, toutes les plus grosses compagnies et acteurs économiques sont dans la main des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. Idem dans le commerce, la construction et l’agriculture.

En fin de compte, comme je l’ai écrit dans un précédent article, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les Européens !

5 . Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays

Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les « accords de défense » attachés au pacte colonial, les africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs en formation en France ou dans des infrastructures militaires françaises.

La situation sur le continent est telle que la France a formé et nourri des centaines, voire des milliers de traîtres. Ils sont en sommeil tant qu’ils ne sont pas nécessaires, et activés en cas de besoin pour un coup d’état ou à d’autres fins !

6 . Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts

Sous la dénomination « Accords de défense » attachés au pacte colonial. La France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires, entièrement gérées par les Français.

Les bases militaires françaises en Afrique sont déployées dans les pays suivants : Mali (elles sont actuellement en voie d’expulsion par le gouvernement de transition du Mali), Niger, Tchad, Djibouti, Corne de l’Afrique, Sénégal, Côte d’Ivoire, Golfe de Guinée, Gabon, Centrafrique

Lorsque le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire a tenté de mettre fin à l’exploitation française du pays, la France a organisé un coup d’état. Durant le long processus pour chasser Gbagbo du pouvoir, les tanks français, les hélicoptères de combat et les forces spéciales sont intervenues directement dans le conflit, ont tiré sur des civils et tué beaucoup d’entre eux.

Pour ajouter l’injure à l’insulte, la France estime que la communauté d’affaires française a perdu alors plusieurs millions de dollars lors de la ruée pour quitter Abidjan en 2006 (où l’armée française a massacré 65 civils non armés et blessé 1200 autres.)

Après la réussite du coup d’état par la France, et le transfert de pouvoir à Alassane Ouattara, la France a demandé au gouvernement Ouattara de verser une indemnité à la communauté d’affaires française pour les pertes pendant la guerre civile.

Du fait, le gouvernement Ouattara leur a payé le double de ce qu’ils ont dit qu’ils avaient perdu en quittant.

7 . Obligation de faire du français la langue officielle du pays et la langue pour l’éducation

Oui, monsieur. Vous devez parler français, la langue de Molière ! La langue française et une organisation de la diffusion de la culture a été créée, appelée «Francophonie» qui regroupe avec elle plusieurs branches et organisations affiliées toutes contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.

Comme démontré dans cet article, si le français est la seule langue que vous parlez, vous auriez accès à moins de 4% de la connaissance de l’humanité et des idées. C’est très limitant.

8 . Obligation d’utiliser l’argent de la France coloniale le FCFA

C’est la véritable vache à lait pour la France, un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

Lors de l’introduction de la monnaie euro en Europe, d’autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français. Beaucoup, en particulier les pays nordiques, ont été consternés et ont suggéré à la France de se débarrasser du système, mais sans succès.

Le franc CFA étant aligné sur l’euro pour le change, cela provoque l’appauvrissement des Africains par la robustesse de l’euro. La surévaluation du franc CFA appauvrit les exportateurs africains deux fois au moins. Premièrement, les Africains devenus moins compétitifs à cause du FCFA surévalué perdent des parts significatives de leurs marchés étrangers au profit de leurs concurrents mondiaux.

Deuxièmement, les Africains perdent beaucoup d’argent lorsque leurs recettes d’exportation sont converties en euros.

9 . Obligation d’envoyer à la France un rapport annuel sur le solde et les réserves. Sans le rapport, pas d’argent.

Quoi qu’il en soit le secrétariat des Banques Centrales des ex-colonies, et le secrétariat de la réunion semestrielle des Ministres de Finance des ex-colonies est assuré par la Banque Centrale de France/le Trésor.

10 . Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays, sauf autorisation par la France

Les Pays africains en général sont ceux avec le moins d’alliance militaires inter-etat. La plupart des pays ne disposent que d’alliances militaires avec leurs ex- colonisateurs ! ( drôle, mais vous ne pouvez pas faire mieux! ).

Dans les cas où ils souhaiteraient une autre alliance, la France les gardent bien de le faire.

11 . Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale

Plus d’un million de soldats africains se sont battus pour la défaite du nazisme et du fascisme pendant la seconde guerre mondiale.

Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée, mais quand vous pensez que cela a pris seulement 6 semaines à l’Allemagne pour vaincre la France en 1940, la France sait que les Africains pourraient être utiles pour conserver la « Grandeur de la France ” à l’avenir.

Il y a quelque chose de quasiment psychopathe dans la relation de la France avec l’Afrique.

Tout d’abord, la France est gravement accro au pillage et à l’exploitation de l’Afrique depuis l’époque de l’esclavage. Ensuite, il y a ce manque complet de la créativité et de l’imagination de l’élite française à penser au-delà du passé et de la tradition.

Enfin, la France dispose de 2 institutions qui sont complètement gelés dans le passé, habitées par des paranoïaques et psychopathes ” les hauts fonctionnaires ” qui répandent la crainte de l’apocalypse si la France devait être amenée à changer, et dont la référence idéologique vient toujours du romantisme du 19ème siècle. Ils sont : le ministre des Finances et du Budget de la France et le ministre des Affaires étrangères de la France.

Ces deux institutions ne sont pas seulement une menace pour l’Afrique, mais pour les Français eux-mêmes.

C’est à nous Africains que revient de libérer l’Afrique, sans demander la permission, parce que je ne peux toujours pas comprendre par exemple comment 450 soldats français en Côte d’Ivoire pourraient contrôler une population de 20 millions de personnes ?

La première réaction des personnes lorsqu’ils apprennent l’existence de l’impôt colonial français est souvent une question: « Jusqu’à quand “

A titre de comparaison historique, la France a fait payer à Haïti l’équivalent moderne de 21 milliards de dollars de 1804 à 1947 ( près d’un siècle et demi ) pour les pertes causées aux marchands d’esclaves français suite à l’ abolition de l’esclavage et à la libération des esclaves haïtiens.

Les pays africains paient la taxe coloniale depuis les 50 dernières années, donc je pense un siècle de paiement pourrait être de trop.

Mawuna Remarque Koutonin Article original : http://www.siliconafrica.com/france- colonial-tax/

LA CHARTE DE L’IMPÉRIALISME

Savez-vous pourquoi l´élite africaine, les richesses africaines et les chefs d´État d´Afrique sont-ils au service de l´Occident ? Savez-vous pourquoi l’apartheid, la colonisation, le néocolonialisme voire la Françafrique ont-ils existé ? Vous demandez-vous pourquoi l’Africain est pauvre alors que son continent regorge de tant de richesses ? Vous êtes-vous une fois demandé pourquoi le continent noir ne connaît que des despotes qui dilapident sans état d’âmes les deniers publics qu’ils déposent ensuite en Occident ? Savez-vous pourquoi les nationalistes africains (Lumumba, Sankara, Edouardo Mondlane ou Amilcar Cabral) ont-ils été assassinés ? Savez-vous pourquoi les peuples d’Afrique sont-ils bâillonnés ou pourquoi les “démocrates” occidentaux cautionnent-ils la dictature et étalent le tapis rouge pour accueillir en pompe les potentats qui nous gouvernent ?

A toutes ces questions, la Franco-ivoirienne Mireille Saki a trouvé la réponse au Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren en Belgique. Elle y a découvert un document inédit longtemps gardé secret : la Charte de l’impérialisme. Dans ce protocole de 28 articles se trouve le plan macabre qui maintient l’Africain dans la misère et qui soumet l’Afrique dans la servitude.

« Cette charte a été élaborée à Washington pendant la traite négrière, ensuite discrètement négociée à la Conférence de Berlin en 1885 pendant que les puissances Occidentales se partageaient l’Afrique ; renégocié secrètement à Yalta au moment du partage du monde en deux blocs après la Deuxième guerre mondiale et pendant la création de la Société des Nations, l’ancêtre de l’ONU.»

Les maux dont souffre l’Afrique ne sont pas le fruit du hasard. Ils ont été planifiés depuis des siècles. L’Africain dont on se demandait s’il avait une âme est sous perfusion par la volonté des maîtres du monde.

Mireille Saki a éventré le boa en publiant ce document exclusif dans son livre intitulé

La charte de l’impérialisme :

une charte de la servitude, l’Afrique toujours dominée à huis clos

Disposition générale

Article 1

De la Devise : – DEVISE DE L’IMPÉRIALISME : Gouverner le monde et contrôler les richesses de la planète ; Notre politique est de diviser pour mieux régner, dominer, exploiter et piller pour remplir nos banques et faire d’elles les plus puissantes du monde.

Article 2

Aucun pays du tiers-monde ne constitue un État souverain et indépendant.

Article 3

Tout pouvoir dans les pays du tiers-monde émane de nous, qui l’exerçons par la pression sur les dirigeants qui ne sont que nos marionnettes. Aucun organe du tiers-monde ne peut s’en attribuer l’exercice.

Article 4

Tous les pays du tiers-monde sont divisibles et leurs frontières déplaçables selon notre volonté. Le respect de l’intégrité territoriale n’existe pas pour le tiers-monde.

Article 5

Tous les dictateurs doivent mettre leurs fortunes dans nos banques pour la sécurité de nos intérêts. Cette fortune servira des dons et crédits accordés par nous comme assistance et aide au développement aux pays du tiers-monde.

  1. DU RÉGIME POLITIQUE

Article 6

Tout pouvoir et gouvernement établi par nous est légal, légitime et démocratique. Mais tout autre pouvoir ou gouvernement qui n’émane pas de nous est illégal, illégitime et dictatorial, quelle que soit sa forme et sa légitimité.

Article 7

Tout pouvoir qui oppose la moindre résistance à nos injonctions perd par le fait même sa légalité, sa légitimité et sa crédibilité. Il doit disparaître.

III. DES TRAITES ET DES ACCORDS

Article 8

On ne négocie pas les accords et les contrats avec les pays du tiers-monde, on leur impose ce qu’on veut et ils subissent notre volonté.

Article 9

Tout accord conclu avec un autre pays ou une négociation sans notre aval est nul et de nul effet.

  1. DES DROITS FONDAMENTAUX

Article 10

Là où il y’a nos intérêts, les pays du tiers-monde n’ont pas de droit, dans les pays du sud, nos intérêts passent avant la loi et le Droit international.

Article 11

La liberté d’expression, la liberté d’associations et les droits de l’homme n’ont de sens que dans le pays où les dirigeants s’opposent à notre volonté.

Article 12

Les peuples du tiers-monde n’ont pas d’opinion ni de droit, ils subissent notre loi et notre droit.

Article 13

Les pays du tiers-monde n’ont ni culture ni civilisation sans se référer à la civilisation Occidentale.

Article 14

On ne parle pas de génocide, de massacre ni des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité dans les pays où nos intérêt sont garantis. Même si le nombre des victimes est très important.

  1. DES FINANCES PUBLIQUES

Article 15

Dans les pays du tiers-monde, nul n’a le droit de mettre dans leurs banques plus qu’un plafond d’argent fixé par nous. Lorsque la fortune dépasse le plafond, on la dépose dans l’une de nos banques pour que les bénéfices retournent sous forme de prêts ou d’aide économique au développement en espèces ou en nature.

Article 16

N’auront droit à l’aide précitée, que les pays dont les dirigeants font preuve d’une soumission totale à nous, nos marionnettes et nos valets.

Article 17

Notre aide doit-être accompagnée des recommandations fortes de nature à empêcher et briser toute action de développement des pays du tiers-monde

  1. DES TRAITES MILITAIRES

Article 18

Nos armées doivent être toujours plus fortes et plus puissantes que les armées des pays du tiers-monde. La limitation et l’interdiction d’armes de destruction massive ne nous concerne pas, mais les autres.

Article 19

Nos armées doivent s’entraider et s’unir dans la guerre contre l’armée d’un pays faible pour afficher notre suprématie et se faire craindre par les pays du tiers-monde.

Article 20

Toute intervention militaire a pour objectif de protéger nos intérêts et ceux de nos valets.

Article 21

Toute opération d’évacuation des ressortissants des pays Occidentaux cache notre mission réelle, celle de protéger nos intérêts et ceux de nos valets.

VII. ACCORDS INTERNATIONAUX

Article 22

L’ONU est notre instrument, nous devons l’utiliser contre nos ennemis et les pays du tiers-monde pour protéger nos intérêts.

Article 23

Notre objectif est de déstabiliser et détruire les régimes qui nous sont hostiles et installer nos marionnettes sous la protection de nos militaires sous la la couverture des mandats des forces de l’ONU.

Article 24

Les Résolutions de l’ ONU sont des textes qui nous donnent le droit et les moyens de frapper, de tuer et de détruire les pays dont les dirigeants et les peuples refusent de se soumettre à nos injonctions sous la couverture des Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Article 25

Notre devoir est de maintenir l’Afrique et d’autres pays du monde dans le sous-développement, la misère, la division, les guerres, le chaos pour bien les dominer, les exploiter et les piller à travers les Missions des Nations-Unies.

Article 26

Notre règle d’or est la liquidation physique des leaders et dirigeants nationalistes du tiers-monde.

Article 27

Les lois, les résolutions, les cours et tribunaux des Nations-Unies sont nos instruments de pression contre les dirigeants et les leaders des pays qui défendent les intérêts de leurs peuples.

Article 28

Les dirigeants des puissances Occidentales ne peuvent être poursuivis, arrêter ni incarcérer par les cours et tribunaux de l’ONU, même s’ils commettent des crimes de guerre, de génocide ou des crimes contre l’humanité.

C’est édifiant ce musée royal de l’Afrique Centrale de Tervuren à Bruxelles en Belgique. C’est le témoin vivant de la traite des noirs par les colons blancs.

afriq pillage 3.jpg

 

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tu pourrais aussi aimer

les blancs venaient en Afrique armés jusqu’aux dents pour chercher des noirs, ils venaient dans des navires de guerre
COLONISATION- colonialisme ESCLAVAGE HISTOIRE RACISME

Non, les Noirs n’ont pas vendu leurs frères aux blancs

Non, les Noirs n’ont pas vendu leurs frères aux blancs                 Je mets
COLONISATION- colonialisme HISTOIRE RACISME

La charte de l’Impérialisme

La charte de l’Impérialisme       Savez-vous pourquoi l´élite africaine, les richesses africaines et les chefs d´État d´Afrique sont-ils